Seud a écrit :A l'époque, il n'y avait pas d'études supérieures. Il fallait donc que quand un jeune sorte de l'école, on sache qu'il soit vraiment capable et qu'il faisait partie des 1337. Aujourd'hui, principalement grâce aux nouvelles technologies, de nouvelles découvertes scientifiques et des choses toujours plus performantes, il faut donc créer des secteurs. Aussi, pour beaucoup de travaux aujourd'hui, il faut une formation spécifique. Cependant, cette formation se veut accessible à beaucoup de gens, ils devaient donc soit ignorer l'obtention du bac ce qui le rendrait obsolète, soit le simplifier. Ils ont choisi l'option 2. Aujourd'hui, le "vrai" diplôme que l'on obtient est celui de la sortie d'une école d'ingénieurs, de la fac, etc. Il était de toute façon nécessaire de créer des diplômes de différents niveaux parce qu'être chirurgien et éboueur ne demande pas la même maîtrise...
C'est compréhensible en effet.
Cependant, le bac est tout de même obsolète à présent.
Et ce que je ne comprends pas, c'est qu'il faille le bac pour tout justement. Tu parles de la différence entre chirurgien et éboueur justement, et bien dans le deuxième cas, pourquoi avoir besoin d'arriver au bac ? Aucune filière n'y correspond, et ce métier n'a pas besoin de haute culture économique, scientifique ou littéraire.
Seud a écrit :Comme je l'ai dit plus tôt, il y a de plus en plus de choses à savoir. L'être humain se modernise, et avec tout ce que l'on découvre, se spécialiser devient indispensable.
Un point important en effet. Mais justement, on se spécialise trop. Par exemple en physique, on finit avec un spécialiste de l'évolution des supernovas selon l'axe de la quatrième dimension. C'est absurde d'en arriver à ce niveau, même en comptant l'importance de la modernisation.
Seud a écrit :La crise économique y est aussi pour beaucoup. Beaucoup de postes sont supprimés.
Seud a écrit : Société de consommation.
Ha, on en arrive à un point que j'adore. On voit ici que le système économique est totalement bancal. Pourquoi supprimer ainsi des emplois et donc des moyens, disons le, de vivre à plusieurs personnes, sous prétexte que l'on manque d'un argent inexistant. Tous les pays sont en déficit, et l'économie vit grâce à ces déficits. Quel système un tant soit peu pensé pourrait atteindre ce niveau d'absurdité ?
Seud a écrit :Tout le monde l'admet, le système scolaire français est l'un des plus mauvais et rigide du monde. En moyenne les élèves français bossent 45h par semaine devoirs compris et cela ne signifie pas forcément qu'ils ont des meilleurs résultats, au contraire.
Déjà, il faut voir qu'on se fait doubler par les allemands, qui n'ont de cours officiels que le matin...
Et j'ai compté, là en TS on a plus de 30h de cours par semaine, puis les devoirs à faire.
Passage ma life : D'ailleurs, je l'ai dit clairement. On travaille assez en cours. J'apprends pour les contrôles, mais vu l'état dans lequel on est à la fin des journées, je n'ai pas que ça à faire que de continuer de briser mon esprit sur ces absurdités.
Seud a écrit : Ouaip, mais comme en fac, la moitié des gens ne bosserait pas du tout.
Cela serait un choix. Et ceux là seraient relégués à des emplois à basse qualification, à moins d'être des génies, car en un sens ils l'auraient souhaité.
On aurait donc une véritable culture publique, et les intellectuels, ou du moins les personnes cultivées seraient celles qui l'aurait souhaité, comme le veut la logique.
Seud a écrit : Oui, mais mets toi à la place des entreprises. Si un jeune se présente sans diplôme, est-ce parce qu'il l'a raté ou parce qu'il ne l'a pas passé ? Les entreprises cherchent du personnel qualifié, donc entre quelqu'un qui a on diplôme et quelqu'un qui ne l'a pas, elles n'hésiteront pas. Cela reviendrait donc au même, la facultativité de l'inscriptino ne serait que de la poudre aux yeux.
C'est vrai. C'est pourquoi il faudrait changer les mentalités. Les diplômes indiquent une réussite à une épreuve officielle sur un domaine particulier, c'est tout.
Ce qu'il faut, c'est ignorer en un sens les diplômes, et se baser sur les capacités des gens. Un type sans diplôme mais qui se révèle un brillant manager est d'un grand intérêt pour une entreprise, alors que celui qui a tous ses diplômes, mais ne vaut rien en situation réelle n'est autre qu'un boulet pour ses employeurs.
Et même si la facultativité d'être diplômé serait illusoire, il y aurait un choix total des diplômes à passer, sans pour cela devoir suivre une voie particulière pendant des années. Ce serait par exemple faisable de passer un examen de philosophie, et un de mathématiques le même mois. C'est assez compliqué de jongler avec trop de thèmes, mais c'est faisable.
EDIT (méchants qui postent avant moi) :
Lima => Chanceux va. Un prof de l'époque ancienne ne cherchera pas à être ouvert.
Desmu => Je suis d'accord avec toi que certains livres peuvent changer la vision de la culture. Et justement, je déplore les enseignements quand ils sont trop tournés sur le classicisme, car alors nombreux peuvent être ceux qui se sentiraient dégoûtés de la lecture. (moi même l'ayant été jusqu'à la découverte de lovecraft. Depuis, c'est au moins 1 livre par semaine

)
Manaphy => Les cours de svt en première et terminale, ce n'est rien d'autre qu'une sorte de dissertation, censée condenser le cours pour un sujet plus ou moins précis, parfois à l'aide de documents.
Par contre, avant le lycée, c'est de la réflexion en effet.
404 : brain not found.