Agent a écrit :Du coup, si tu veux devenir médecin par exemple et que t'en as rien à foutre des logarithmes en maths, t'es coincé avec quoi.
J'ai jamais compris pourquoi on avait regroupé la bio et les maths/physique dans la même filière perso.
C'est vrai, ce sont deux manières de raisonner complètement différentes. °_o
Agent a écrit :Au même titre, si tu veux devenir enseignant d'une langue étrangère, tu ferais mieux d'aller en L pour bien apprendre la langue que tu veux enseigner, mais si tu voudrais bien faire un peu d'enrichissement en maths, tu peux pas et t'es obligé de faire du latin alors que t'as peut-être jamais compris à quoi ça servait.
Bien sûr que si, t'as des options pour faire des maths en L, et les langues mortes c'est facultatif et accessible à toutes les filières.
D'ailleurs, en fait, ceux qui sont ambitieux et veulent atteindre les meilleures écoles (ENS, Polytechnique, Chartes...) font souvent des matières qui sont en-dehors de leur cadre d'études pour ramasser de précieux points bonus aux concours. Par exemple, un de mes amis en prépa maths fait du Grec ; et un de ceux qui étudiaient pour préparer l'Ecole des Chartes faisait des maths avec les économistes (probas, stats...).
Quant au système que tu proposes, outre le fait qu'il soit trop lourd à organiser, il est impossible à mettre en oeuvre quand tu sais ce que les trois quarts des élèves veulent : ne rien glander, avoir leur bac et un job dans un bureau climatisé en été chauffé en hiver et sans trop de responsabilités. Il faut que les gens apprennent à bosser et à se cultiver aussi.
D'ailleurs, le système que tu aimerais mettre en place risque de creuser l'écart entre les sections : quelqu'un qui veut un bac scientifique sera sans doute tenté de ne faire ni français, ni philo, ni Histoire...