Super Scribblenauts
Publié : 03 juin 2012, 10:04
Wé wé wé, je sais, c'est pas trop le genre de jeux de MU, ni trop le mien d'ailleurs, mais j'ai trouvé le concept original, et je me suis bien amusé dessus, donc zut, je vous la fait ma review.
Super Scribblenauts : Les énigmes de Maxwell
- Oh putain, pourquoi cet abruti cherche un objet magique pour ouvrir la porte, il pourrait pas plutôt utiliser un lance-roquettes, non ?
- Cool, un gouffre de deux millimètres me sépare de la salle du boss final, et au lieu d'utiliser un grappin/deltaplane/liane/whatever, on va faire un méga détour de 10 niveaux en passant par des volcans, des jungles et des boutiques de bonbons. Super.
Tout le monde s'est déjà posé une question stupide de ce genre en jouant à un jeu. Sisi, ne niez pas, même si c'est stupide et sans intérêt, on l'a tous fait.
Eh bien dans Super Scribblenauts, ça ne vous arrivera pas. Parce qu'absolument tout ce que vous désirez voir dans le jeu pourra apparaître (bon, d'accord, en excluant "vodka", "pénis", "Phoenix Wright" et autres alcools/vulgarités/copyrights)
Si vous n'avez pas joué à ce jeu, ce qui me semble en toute logique, assez probable, vous êtes surement en train de vous poser une des questions suivantes.
- Comment il peut savoir ce que je veux, ce jeu pour attardés ? (cc Light)
- Tiens, je me demande comment est composé l'algorithme d'apparition des objets, peut-être un sqrt (cos x^tan y)+t³.pi/age du conducteur ? (hello Seud)
- Le jeu est sorti en dehors du Japon ? Oui ? Ah bah laisse tomber alors (Madi \o/)
- C'est quoi un jeu vidéo ??? (My friend Seriugh)
(ok j'arrête de dériver du sujet pour dire des trucs pas intéressants)
Bref, vous vous demandez comment OMG le jeu peut savoir ce que vous voulez. Eh bien c'est simple ; vous écrivez le nom de ce que vous voulez voir apparaître et... il apparaît. Easy peasy.
Après cette petite entrée en matière, parlons du but du jeu. Un petit garçon du nom de Maxwell doit tenter de retrouver les Starites (des chtites étoiles) à travers le monde entier, en résolvant des """énigmes""" (ça peut aller de "Vide la poubelle" à "Règle le conflit israélo-palestinien"). Bon, on s'y attendait, le scénario n'est qu'un prétexte pour jouer, mais je vous interdit de râler pour ça, je vous rappelle qu'on est sur Mario Universalis.
Donnons un petit exemple de gameplay. Premier monde, premier niveau. Objectif : atteindre la Starite, coincée dans un arbre. C'est là qu'on se rend compte du gigantesque éventail de possibilités pour mener à bien sa mission.
Irez-vous chercher l'étoile sur le dos de Pégase ?
Ferez-vous flamber l'arbre avec un lance-flamme ?
Tirerez-vous dessus à coup de revolver pour la faire tomber ?
Invoquerez-vous un bûcheron pour qu'il coupe l'arbre et vous permette ainsi de récupérer la starite y étant perchée ?
Vous n'avez donc que l'embarras du choix, choix qui n'a pour limites que votre imagination. Cela est d'autant plus vrai que la majeure partie des problèmes de traduction de Scribblenauts premier du nom ont été corrigés (cc "écureuil" qui nous donnait un couteau suisse), mais il reste toujours le problème bien chiant des accents (si on tape "echelle", ça ne marchera pas, il faut impérativement écrire "échelle", et c'est un peu chiant à la longue car le système pour mettre ces accentuations n'est vraiment pas ergonomique).
Le jeu reconnaît à présent un nombre assez impressionnant de mots, allant du chient à l'accélérateur de particules, en passant par Napoléon Bonaparte ou encore Cthulhu.
Les développeurs ont même pensé à inclure des mots tirés de memes tels que Longcat, "All your base are belong to us" ou Rickroll. De sympathiques clins d'œil aux joueurs avertis.
Mais en plus de cette série inépuisable de mots, Super Scribblenauts reconnaît à présent les adjectifs, que vous pourrez accoler à vos mots, en créant ainsi un hamburger terrifiant, un titan enragé ou, en combinant les adjectifs, un vieillard bleu déprimé homophobe crématoire attardé en pierre à pois anthropophage. Sympa non ?
Cette multiplicité des possibilités des réponses procure une bonne grosse rejouabilité, et même si le jeu ne comporte que 126 tableaux, il nous tiendra en haleine assez longtemps puisque recommencer les énigmes n'est absolument pas ennuyeux, l'expérience étant différente à chaque fois.
A noter aussi qu'il y a 50 succès à obtenir, pas forcément très compliqués, mais ça reste toujours sympa.
Niveau graphismes, c'est comme vous le voyez, assez bon enfant. Les personnages ressembles aux petits bricolages qu'on faisait étant petit (avec des bras articulés par des épingles à nourrice). Ce n'est pas transcendant, mais ça reste d'un style assez agréable et original, à l'image du jeu lui-même. Les animations sont agréables à regarder, c'est franchement pas dégoûtant, parfois perfectible, mais totalement jouable.
La bande son est d'un niveau correct, sans plus. Elle rythme d'une manière assez gentillette les pérégrinations de Maxwell mais ne finira sûrement pas dans votre playlist "best of jv". Les bruitages des armes/animaux/monstres sont relativement bien foutus, mais Maxwell et les autres humains restent étrangement muets en permanence.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=L_H9cGdKT_Q
...
...
Ça fait 10 minutes que je me demande comment terminer cette courte review. Eh ben je crois que je vais vous laisser comme ça, et tant pis. Si vous avez des questions, vous pouvez toujours les poser dans le topic (menfin pour ça faudrait que quelqu'un lise cette review, ce dont je suis déjà moyennement sûr).
Bonne journée à tous !
Super Scribblenauts : Les énigmes de Maxwell
- Oh putain, pourquoi cet abruti cherche un objet magique pour ouvrir la porte, il pourrait pas plutôt utiliser un lance-roquettes, non ?
- Cool, un gouffre de deux millimètres me sépare de la salle du boss final, et au lieu d'utiliser un grappin/deltaplane/liane/whatever, on va faire un méga détour de 10 niveaux en passant par des volcans, des jungles et des boutiques de bonbons. Super.
Tout le monde s'est déjà posé une question stupide de ce genre en jouant à un jeu. Sisi, ne niez pas, même si c'est stupide et sans intérêt, on l'a tous fait.
Eh bien dans Super Scribblenauts, ça ne vous arrivera pas. Parce qu'absolument tout ce que vous désirez voir dans le jeu pourra apparaître (bon, d'accord, en excluant "vodka", "pénis", "Phoenix Wright" et autres alcools/vulgarités/copyrights)
Si vous n'avez pas joué à ce jeu, ce qui me semble en toute logique, assez probable, vous êtes surement en train de vous poser une des questions suivantes.
- Comment il peut savoir ce que je veux, ce jeu pour attardés ? (cc Light)
- Tiens, je me demande comment est composé l'algorithme d'apparition des objets, peut-être un sqrt (cos x^tan y)+t³.pi/age du conducteur ? (hello Seud)
- Le jeu est sorti en dehors du Japon ? Oui ? Ah bah laisse tomber alors (Madi \o/)
- C'est quoi un jeu vidéo ??? (My friend Seriugh)
(ok j'arrête de dériver du sujet pour dire des trucs pas intéressants)
Bref, vous vous demandez comment OMG le jeu peut savoir ce que vous voulez. Eh bien c'est simple ; vous écrivez le nom de ce que vous voulez voir apparaître et... il apparaît. Easy peasy.
Après cette petite entrée en matière, parlons du but du jeu. Un petit garçon du nom de Maxwell doit tenter de retrouver les Starites (des chtites étoiles) à travers le monde entier, en résolvant des """énigmes""" (ça peut aller de "Vide la poubelle" à "Règle le conflit israélo-palestinien"). Bon, on s'y attendait, le scénario n'est qu'un prétexte pour jouer, mais je vous interdit de râler pour ça, je vous rappelle qu'on est sur Mario Universalis.
Donnons un petit exemple de gameplay. Premier monde, premier niveau. Objectif : atteindre la Starite, coincée dans un arbre. C'est là qu'on se rend compte du gigantesque éventail de possibilités pour mener à bien sa mission.
Irez-vous chercher l'étoile sur le dos de Pégase ?
Ferez-vous flamber l'arbre avec un lance-flamme ?
Tirerez-vous dessus à coup de revolver pour la faire tomber ?
Invoquerez-vous un bûcheron pour qu'il coupe l'arbre et vous permette ainsi de récupérer la starite y étant perchée ?
Vous n'avez donc que l'embarras du choix, choix qui n'a pour limites que votre imagination. Cela est d'autant plus vrai que la majeure partie des problèmes de traduction de Scribblenauts premier du nom ont été corrigés (cc "écureuil" qui nous donnait un couteau suisse), mais il reste toujours le problème bien chiant des accents (si on tape "echelle", ça ne marchera pas, il faut impérativement écrire "échelle", et c'est un peu chiant à la longue car le système pour mettre ces accentuations n'est vraiment pas ergonomique).
Le jeu reconnaît à présent un nombre assez impressionnant de mots, allant du chient à l'accélérateur de particules, en passant par Napoléon Bonaparte ou encore Cthulhu.
Les développeurs ont même pensé à inclure des mots tirés de memes tels que Longcat, "All your base are belong to us" ou Rickroll. De sympathiques clins d'œil aux joueurs avertis.
Mais en plus de cette série inépuisable de mots, Super Scribblenauts reconnaît à présent les adjectifs, que vous pourrez accoler à vos mots, en créant ainsi un hamburger terrifiant, un titan enragé ou, en combinant les adjectifs, un vieillard bleu déprimé homophobe crématoire attardé en pierre à pois anthropophage. Sympa non ?
Cette multiplicité des possibilités des réponses procure une bonne grosse rejouabilité, et même si le jeu ne comporte que 126 tableaux, il nous tiendra en haleine assez longtemps puisque recommencer les énigmes n'est absolument pas ennuyeux, l'expérience étant différente à chaque fois.
A noter aussi qu'il y a 50 succès à obtenir, pas forcément très compliqués, mais ça reste toujours sympa.
Niveau graphismes, c'est comme vous le voyez, assez bon enfant. Les personnages ressembles aux petits bricolages qu'on faisait étant petit (avec des bras articulés par des épingles à nourrice). Ce n'est pas transcendant, mais ça reste d'un style assez agréable et original, à l'image du jeu lui-même. Les animations sont agréables à regarder, c'est franchement pas dégoûtant, parfois perfectible, mais totalement jouable.
La bande son est d'un niveau correct, sans plus. Elle rythme d'une manière assez gentillette les pérégrinations de Maxwell mais ne finira sûrement pas dans votre playlist "best of jv". Les bruitages des armes/animaux/monstres sont relativement bien foutus, mais Maxwell et les autres humains restent étrangement muets en permanence.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=L_H9cGdKT_Q
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Ça fait 10 minutes que je me demande comment terminer cette courte review. Eh ben je crois que je vais vous laisser comme ça, et tant pis. Si vous avez des questions, vous pouvez toujours les poser dans le topic (menfin pour ça faudrait que quelqu'un lise cette review, ce dont je suis déjà moyennement sûr).
Bonne journée à tous !