Sérieux stop le pseudo-nihilisme dépressif à deux balles. L'avenir n'est certes pas rose et enchanteur, mais il n'est pas si sombre que ça, 'faut juste se donner les moyens de réussir. >___>
Ne t'en fais pas pour ça, j'ai passé beaucoup d'heures de réflexion avant de produire mon avis. Il a un peu évolué au fil du temps, et j'y ai maintenant joint une part de jemenfoutisme vis-à-vis des horreurs de l'avenir, mais globalement, mon adhésion au nihilisme (mais j'aurais plutôt tendance à parler de pessimisme en général) est réfléchi et justifié.
Meuh a écrit :L'important, c'est ce que tu penses de toi-même, dans un premier temps, et le crédit que tu veux apporter à ce que disent les autres, notamment en fonction de ce que toi tu penses d'eux.
Dans de rares cas, les gens de ton entourage voudront bien souligner les défauts qu'ils ont remarqué chez toi, mais comme le disait Pascal, il est plus facile d'être hypocrite et de garder ses "amis" plutôt que de risquer une dispute, c'est dans l'intérêt personnel.
Résultat, on reste enfermé dans ses défauts, les autres ne vous disent pas quel est le problème avec vous, et préfèrent vous laisser tomber comme une merde au fil du temps plutôt que de vous aider. Après, ça, c'était mon point de vue au lycée. Chaque année, au moins deux personnes se retrouvaient dans mon affirmation précédente, je commençais à me dire qu'il y avait un problème chez moi, que je ne saurais pas résoudre.
Personnellement j'ai arrêté d'écouter l'avis d'abrutis et je me concentre uniquement sur ce que me disent les gens qui comptent pour moi. Et ceux là se comptent sur le doigt d'une main.
Puis est arrivée cette année à l'IUT, où je ne me suis fâché avec personne, où je me suis mis à causer avec beaucoup plus de monde qu'au lycée, sans jamais qu'on souligne un défaut chez moi ou qu'on m'envoie balader. Deux théories donc : soit je suis entouré d'hypocrites professionnels, soit j'ai trouvé de vrais amis. D'où l'évolution de ma pensée pessimiste : on vivra toujours beaucoup de malheurs dans l'avenir, mais en fait, on s'en fout ; avec un peu de chance, on aura un peu de répit quand même au milieu (bon, c'est pas la phrase définitive, je cherche quelque chose de mieux tourné
).
Tu veux ne pas finir comme un bon à rien et avoir un avenir ? Donnes-en toi les moyens, lance-toi, n'écoute pas les gens qui essayeront de te freiner et vise ce que tu souhaites vraiment, pas ce que les autres voudraient que tu vises.
Après ... faut quand même pas mal de chance. Il ne faut pas non plus oublier les faits : un Français sur cinq est au chômage ou apparenté, cela touche aussi bien les gens qui n'ont pas le Brevet des Collèges que les ingénieurs. C'est beau d'avoir un but dans la vie, mais faut pas trop se baser dessus, à moins d'avoir des nerfs d'acier, la possible chute ne peut en être que plus douloureuse, au boulot comme dans d'autres domaines.
Je crois que je me répète, mais le mieux est encore de laisser venir les faits, tout en partant défaitiste. Commencer la journée en se disant "Bon, quelle merde va encore me tomber dessus aujourd'hui ?" permet d'atténuer l'impact d'une mauvaise nouvelle. À l'issue de la journée, si par chance il ne s'est rien passé (ou que, soyons fous, une bonne nouvelle pointe le bout de son nez), on peut ainsi davantage savourer l'instant.
Bon, ça garantit pas d'avoir une belle vie, loin de là, on peut avoir une poisse totale et ne jamais pouvoir savourer un petit rien, tout simplement parce qu'on n'en a pas. Dans ce genre de cas, il faut se dire qu'au moins une personne dans le monde vit encore plus mal que nous (à moins d'être le dernier de la chaîne, mais je vous rassure, si vous me lisez, c'est que vous avez un accès Internet, et que vous n'êtes donc pas la personne la plus à plaindre au monde
).
La conclusion à mon argumentation qui fait pas spécialement ordonnée, où je répète plusieurs fois la même chose ; est qu'il faut être pessimiste. Optimiste, on chute de plus haut face à une mauvaise nouvelle, on subit plus souvent des désillusions, on peut voir des ambitions détruites en l'espace d'une seconde. Après, il faut être pessimiste sans tomber dans l'absurde, il est possible que vous mourriez dans trois secondes, mais ne laissez pas cette idée vous hanter. Dites-vous que les horreurs peuvent rapidement vous tomber dessus, mais essayez de penser à autre chose.