C'est en effet ce que semblent démontrer les dizaines d'indie games qui pullulent actuellement sur le net, et qui renouvellent à chaque fois l'expérience de jeu en offrant un concept souvent frais et novateur, ou en introduisant un élément de gameplay jamais vu jusqu'alors.
Certains d'entre eux sont devenus célèbres, tels que Minecraft, Angry Birds ou encore World of Goo.
D'autres grands tels que VVVVVV, Braid, Audiosurf ou Super Meat Boy viennent grossir leurs rangs, tout en restant moins connus tout de même.
Enfin, certains sont restés totalement dans l'ombre, pas par manque de qualité (enfin, ça dépend des fois
), mais par manque de médiatisation.Ces jeux ont bien le droit à leur topic dédié, et le voilà. Toute discussion autour des indies pourra prendre place ici.
Voici quelques jeux indépendants, connus ou moins, présentés en vitesse. Testez-les, vous ne serez probablement pas déçus.
VVVVVV
Prix : 4,99€
VVVVVV est un jeu de plateformes, qui derrière ses graphismes et son ambiance rétro, cache un concept assez révolutionnaire. En effet, ici, pas de trace des sauts habituels par dessus des gouffres. Il n'y a qu'une touche pour aller à droite, une touche pour aller à gauche et une touche pour changer la gravité. Cela donne lieu à des casses-têtes dans lesquels votre réflexion sera sollicitée, mais surtout, dans lesquels vos réflexes et vos nerfs seront mis à rude épreuve.
VVVVVV plaît, de par son côté rétro sympathique, son ambiance psychédélique à la limite de l'absurde, et ses musiques magnifiques, dans un style très 8-bits elles aussi. La difficulté est d'un niveau assez élevé, ce qui fait vraiment plaisir, particulièrement au vu des jeux de gros éditeurs qui se répètent et sont de plus en plus pour les assistés (qui a dit MW3 ?).
Voir aussi l'excellente reVVVVVView de Light
Spoiler :
Super Meat Boy
Prix : 13,99€
Aah, mon jeu préféré de cette liste. Oui je suis masochiste.
Le principe de ce jeu est simple. Amener notre petit cube de viande au bout du niveau, sauver notre gente dame en détresse (Bandage Girl) des griffes du Docteur Fetus, et passer au niveau suivant. Point barre. Pour ce faire, Meat Boy peut courir, sauter et faire des sauts muraux, tout en évitant les scies circulaires, missiles, lave et autres obstacles et ennemis sur son chemin.
Le jeu est vraiment très long, surtout pour le terminer à 100%. Le jeu comporte 6 mondes de 20 niveaux chacun, plus une version "dark" de chacun de ces mondes comportant 20 autres niveaux, bien plus difficile. Il y a également 4 "Warp Zones" dans chaque monde, sortes de vortex nous emportant dans une série de 3 niveaux aux graphismes rétro assez difficiles à terminer.
Une de ces 4 Warp Zone est une Warp Zone "spéciale" qui nous permet de débloquer un autre personnage, tiré d'un jeu indépendant. D'autres personnages se débloquent en récoltant des "bandages" dissimilés tout au long des 20 mondes.
On aura ainsi le plaisir de retrouver et de pouvoir jouer avec le Capitaine Viridian de VVVVVV, Tim de Braid, Josef de Machinarium ou encore le Headcrab de Half-Life. Chacun des personnages a un gameplay et des capacités différentes, ce qui rend le plaisir de jeu encore plus grand.
Super Meat Boy dispose de plusieurs atouts, notamment sa difficulté presque aberrante mais qui plaît aux joueurs acharnés. Sa durée de vie est, par rapport à son prix (environ 15€), totalement exceptionnelle, puisque ce jeu vous tiendra en haleine pendant facilement 15 bonnes heures, et encore, ça c'est seulement si vous êtes un joueur acharné et habitué. L'ambiance un peu "humour noir" retranscrite par les graphismes épurés montrant bien les obstacles et les cibles, les bruitages et les cut-scenes est tout à fait délicieuse.
Les musiques sont également géniales, rythment extrêmement bien le côté nerveux et rapide de la progression du petit cube de viande. Il est même difficile de s'en lasser même si on l'entend parfois des heures durant, tant les niveaux sont parfois difficiles (quoiqu'on notera une petite baisse de qualité entre le light world et le dark)
Spoiler :
Voxatron
Prix : 15 $
Voxatron est un jeu encore en phase alpha dans lequel vous contrôlez un petit personnage capable de tirer dans 8 directions (haut-bas-gauche-droite + en diagonale).
Deux modes de jeu sont possibles : l'Arcade et l'Aventure.
Le premier nous jette dans une arène où l'on doit tuer le plus d'ennemis possibles sans mourir pour avoir le plus haut score possible (oui c'est juste du scoring.)
Pour ce qui est de l'Aventure, le jeu propose quelque chose de très intéressant car vous aurez a résoudre un certain nombre de "tableaux", soit des simples zones de combat contre des ennemis ou des boss, soit des niveaux de plateforme pure et dure. Certains objets nous aident dans notre progression, des sortes de bombes qui font exploser tout autour de soi, des améliorations pour le tir ou encore une capacité assez intéressante, celle de pouvoir tirer des "blocs", ce qui s'avère extrêmement utile lors des phases de plateforme.
Le jeu est plutôt difficile, on meurt assez souvent mais à chaque fois qu'on meurt, on réapparaît au début de la salle, ce qui nous empêche d'être trop frustrés par un faux pas (en effet, certaines zones sont à s'arracher les cheveux). On peut toutefois lui reprocher sa faible durée de vie qui est de l'ordre de l'heure et demie.
Les graphismes sont plutôt sympathiques, c'est un monde tout en petits cubes (pas de "gros cubes" comme dans Minecraft, mais tout a un aspect cubique) et donne une ambiance très rétro, bien mis en évidence par les quelques musiques un peu électro qui se laissent découvrir au fil du jeu.
Le coût peut vous sembler quelque peu élevé mais rappelons que le jeu est encore en développement et qu'il a tout le temps de s'améliorer et de s'étoffer côté contenu. Bien entendu, si vous achetez le jeu maintenant, vous gagnez un accès gratuit à toutes les versions futures.
Spoiler :
Blocks That Matter
Prix : 4,99€
Quand Tetris rencontre Minecraft, voilà ce que cela donne. L'histoire est simple. Alexei Pajtinov (créateur de Tetris) et Marküss Personn (inventeur de Minecraft) se sont associés pour créer un petit robot du nom de Tetrobot. Les deux "génies" se font capturer et se retrouvent prisonniers. Ils activent donc leur création a distance pour qu'il vienne les sauver.
Ce petit robot dispose de plusieurs atouts, faisant de gros clins d'œil aux deux licences susnommées. Le but du jeu est d'arriver à la fin de chaque niveau en utilisant la foreuse pour récolter des blocs (qui réagissent différemment, par exemple le sable est soumis à la gravité, le bois est inflammable, l'obsidian est incassable, ...) et les reposer ensuite, en se servant également du "Tetris" qui lui permet de faire disparaître tout alignement de huit blocs ou plus.
Blocks that Matter allie ainsi brillamment plateforme et réflexion, en y introduisant de gros clins d'œil aux plus grands jeux vidéos de l'histoire.
La durée de vie n'est pas exceptionnelle mais, par rapport au prix, elle reste très bonne. Les graphismes colorés et sympathiques alliés aux musiques douces et rythmées proposent une ambiance très posée, très gentillette, sans pour autant être dépourvu d'humour (les deux créateurs commentent l'avancée du Tétrobot entre chaque niveau).
Le meilleur point de ce jeu est sans conteste le level design, absolument excellent et sans failles.
Spoiler :
Braid
Prix : 8,99 €
L'histoire de Braid prend comme fil rouge le jeune Tim, en quête de sa bien-aimée, captive d'un monstre. Pour y parvenir, il va traverser ses propres pensées, ses souvenirs, ses rêves et son futur, dans les méandres du temps. Cela nous donne l'occasion de passer diverses salles dans lesquelles est en place à chaque fois une thématique précise en rapport avec le temps, mais surtout une énigme ou une situation à résoudre tout en récupérant des pièces de puzzle (cet aspect est le vrai intérêt du jeu, car le finir en ligne droite est assez simple et finalement peu intéressant).
Pour y parvenir, Tim dispose de capacités assez réduites. Il peut sauter, se déplacer à droite, à gauche, descendre ou monter à des échelles... mais il détient fort heureusement un pouvoir exceptionnel : la maîtrise du temps. Il nous est possible de remonter le temps à tout moment en appuyant tout simplement sur Shift, et ce d'une durée infinie (vous pouvez si vous voulez remonter les 52 dernières heures de jeu pour peu que vous n'ayiez pas quitté la salle entre temps).
Braid est réellement un pur plaisir à jouer. Le level design et les énigmes sont extrêmement astucieux, à un tel point que chaque salle propose à elle seule un réel défi. Cela étant dit, si ce jeu est tellement inoubliable, c'est avant tout pour le style pastel des graphismes, fort chargés en émotion, aux couleurs chaleureuses, et "évoquant fortement l'impressionnisme de Claude Monet" (ok ça je l'ai pas trouvé tout seul xD), mais également pour ses musiques hors du temps et apaisantes. Enfin, son histoire ambigüe mais profonde, se clôt également sur une fin qui apporte une signification et une remise en question à tout le chemin que l'on aura parcouru durant le jeu. Derrière cette histoire d'amour un peu "gnangnan" entre Tim et sa princesse, on peut d'ailleurs trouver une "deuxième lecture", beaucoup moins romanesque mais bien plus symbolique : l'élaboration de la première bombe atomique.
Tout dans ce jeu est donc axé sur la réflexion, sous tous ses aspects.
Spoiler :
inMomentum
Prix : 9,99 €
inMomentum est un jeu de speed-/freerun à la première personne, dans un univers épuré typé science-fiction. Une vue à la 3e personne existe mais est complètement inutile et beaucoup plus difficile à jouer.
On sent fortement l'influence de jeux comme le fameux Mirror's Edge, que ce soit dans le gameplay, ou dans l'ambiance générale du jeu.
Le but est d'ici de réaliser une course effréné dans plusieurs modes de jeu, et sur plusieurs circuits, fort différents (12 au total).
Le premier mode, le mode SphereHunt, nous demande de récupérer toutes les sphères bleues disposées dans le niveau et d'atteindre la fin le plus rapidement possible.
Le second est le Time Attack, un simple contre-la-montre, mais où on ne doit pas prêter attention aux différentes sphères.
Ce qui est agréable dans ce jeu, c'est la simplicité d'accès, au niveau des commandes. Un clic droit pour faire un saut, un clic gauche pour faire un wall jump, ZQSD pour se déplacer et Shift pour ralentir le temps et ainsi mieux gérer ses sauts (le chrono continue à tourner à vitesse normale).
L'impression de liberté est très présente tout au long de ce jeu, que ce soit au niveau des graphismes simples, des couleurs vives, des univers vastes, des mouvements amples du personnage ou encore de la musique. Même le gameplay se prête à cette sensation car plus on enchaîne les sauts sans ralentir, plus notre vitesse augmente et plus on a la sensation d'adrénaline, de vitesse.
Le jeu est assez court, car il n'y a que 12 courses, mais on aura beaucoup de plaisir à y revenir, pour cette sensation de liberté.
Spoiler :
Audiosurf
Prix : 9,99 €
Il est beau, il est coloré, il est entraînant, il pourrait révolutionner votre écoute de la musique, voici Audiosurf, preuve supplémentaire de cette fameuse originalité chez les indépendants.
Alors qu'est-ce que c'est que ce truc. Hé bien comme l'indique son nom, ce jeu vous propose de surfer, à bord d'un vaisseau, sur vos musiques. Concrètement, vous choisissez un morceau qui se trouve sur votre PC (par opposition à Beat Hazard, Audiosurf reconnaît la plupart des formats les plus courants comme mp3, ogg, wma, cda, aac, mpeg-4, ...), le jeu l'analyse et le "transforme" en un circuit avec montées, virages, descentes vertigineuses, ... Mais en respectant l'idée du morceau. Quand le morceau est rapide, on a une descente, quand il est lent, on a une montée, quand il est saccadé, on a des bosses, etc.
Le but du jeu est de heurter les blocs de couleur qui se trouvent sur votre route, tout en évitant les blocs gris. Chaque bloc est posé également en fonction de la musique car, lorsque vous le heurtez, il produit un son (un petit "psch") qui accentue parfaitement les temps forts du morceau.
Ainsi, l'idée que notre musique est omniprésente et influente sur tout dans le jeu est parfaitement vraie.
Audiosurf n'a pas de réel "but", il est juste là pour la détente, histoire de s'enfiler quelques morceaux entre deux devoirs de mathématique. Une partie est assez rapide (proportionnelle à la longueur de votre morceau en fait) et on aura donc souvent l'occasion d'y retourner. Ce qui fait tout l'intérêt de ce jeu, c'est la sensation de liberté et de choix absolus qui sont énormément présente, comme le souligne admirablement son thème principal (qu'on entend à l'écran titre, pendant les sélections de morceaux etc). Pour une petite dizaine d'euros, il serait dommage de se priver de ce passe-temps indispensable.
Et en bonus, on vous offre même l'OST de l'Orange Box, reprenant TF2, Half Life et Portal. C'est-y pas beau-ça ?
Spoiler :
The Binding of Isaac
Prix : 4,99 €
Isaac est un enfant sage qui ne demande rien à personne, mais qui va voir sa vie changée suite à un évènement étrange : la mère d'Isaac reçoit une vision de Dieu qui lui demande de mettre sa foi à l'épreuve en sacrifiant son fils. Isaac va donc s'enfuir par une trappe dans lequel il arrive dans une sorte de monde parallèle infernal, dans lequel il devra progresser pour s'enfuir et atteindre enfin la surface.
On reconnaît bien dans ce scénario la patte à la "Happy Three Friends" d'Edmund McMillen, le créateur de Super Meat Boy. Mais pas seulement. Car que ce soit dans la patte artistique, dans le côté humour noir, dans le design des ennemis ou dans la difficulté complètement aberrante, The Binding of Isaac revêtit une grande partie des éléments qui ont fait le succès de la Team Meat.
Au niveau des commandes, c'est simple, on se dirige avec ZQSD, et on indique dans quelle direction tirer avec les flèches (l'arme d'Isaac est d'ailleurs assez originale, puisqu'en effet il tire avec ses larmes). On peut également utiliser certains objets que l'on trouve dans des coffres ou sur des ennemis.
Pour ce qui est de la progression, on trouve tout de même un léger défaut, puisqu'on est obligé de se farcir tout le jeu d'une traite, les sauvegardes étant inexistantes (ou alors je les ai pas trouvées xD), et donc finir les 6 parties sans quitter le jeu. L'ensemble de la carte est généré aléatoirement, à la manière d'un Pokémon Donjon Mystère, et chaque partie que l'on fait est donc unique, ce qui attribue bien-sûr au jeu une très bonne rejouabilité.
Pour 5€, soit le prix d'un dürüm chez Kefal, ce serait dommage de se priver de ce jeu à l'ambiance un peu glauque mais très intéressante et à la durée de vie plus que considérable.
Spoiler :
Les jeux Digipen
Prix : Gratuit
DigiPen Institute of Technology est une université située en Amérique et spécialisée en art et informatique, en insistant particulièrement sur les jeux vidéo.
Chaque année, les élèves du diplôme d’arts sont encouragés à participer à un projet de jeux vidéo par petits groupes, cela n'est pas obligatoire mais ils sont récompensés avec des crédits en cas de participation.
Les "travaux" des étudiants participants sont donc disponibles gratuitement sur le site de l'université.
Ne pensez pas que parce qu'ils sont gratuits, ils sont d'une mauvaise qualité. Certes, ils sont souvent un peu court, mais étant donné leur gratuité, vous auriez tort de vous passer de telles expériences de jeu.
3 jeux en particulier m'ont beaucoup plus, et je tenais à vous les présenter.
Nitronic Rush
Nitronic Rush est un jeu de course nerveux et technique qui se déroule dans un univers plutôt futuristes aux graphismes typés Tron.
On contrôle donc une voiture qui doit parcourir un certain nombre de circuits et établir des temps records.
Pour ce qui est des contrôles, il y en a de plusieurs types. Des simples, comme d'activer une petite fusée sur le dessous de notre voiture ou des ailes qui se déploient pour traverser des gouffres. Mais aussi des complexes, comme un système de saut et une possibilité de "rouler sur les murs" (faisant un peu penser au changement de gravité de VVVVVV mais sur 4 plans, en haut, en bas, à gauche et à droite).
Il y en a donc pour tous les types de joueurs, que ce soit les casuals gamers, ou les joueurs les plus chevronnés.
Le fun et le plaisir de jeu sont tout à fait au rendez-vous, et il est d'une qualité presque égale à certains jeux que l'on paye au prix fort tels que Need for Speed ou Gran Turismo.
Même si vous n'êtes pas trop jeux de courses, Nitronic Rush devrait vous plaire, de part son côté déjanté et très technique.
Nous
Il s'agit plus d'une expérience vidéoludique que d'un jeu à proprement parler.
Le but du jeu est assez simple, il y a deux types d'ordres, les orbes bleus, bénéfiques qu'il vous faut collecter, et les orbes oranges, maléfiques, qu'il vous faut éviter et détruire. Vous progressez ainsi dans l'aventure mais... sans véritable but. Car on se rend compte assez vite que le "jeu" n'est qu'un prétexte pour nous faire "manipuler" par une IA, un peu à la manière de GLaDOS dans Portal.
Ainsi, on enchaîne les phases de dialogues perturbants et les situations étranges qui auront une influence sur ce qu'on fera plus tard dans le jeu. L'humour est fort présent au long de ces dialogues et n'auront pas de mal à nous faire sourire.
Les deux petits points négatifs que l'on pourrait souligner son sa courte durée de vie, de l'ordre de la demie-heure (menfin, vu qu'il est gratuit, ça n'a pas trop d'importance) et le fait qu'il ne soit que dans la langue de Shakespeare. Le niveau global de l'anglais n'est pas trop élevé, mais pas mal haut tout de même.
Deity
Vous contrôlez un démon capable de disparaître aux yeux des ennemis en se mêlant à toute source de lumière, et qui pourra les vaincre en une attaque sans perdre de point de vie, pour peu qu'il ne soit pas repéré.
Deity est donc un jeu d'infiltration-action avec une vue du type Hack'n Slash, dans lequel il nous faudra progresser en toute discrétion. On navigue donc de torche en torche tout en essayant d'éviter/éliminer ses quelques ennemis.
Le gameplay est très sympathique et très facile à prendre en main car en effet toutes les actions du jeu sont réalisables avec la souris, et ce de façon très intuitive.
Il y a trois modes de difficulté, et le plus difficile vous donnera presque obligatoirement du fil à retordre et la perspective de rusher jusqu'au bout du niveau sera à exclure, contrairement au mode le plus facile.
Swords & Soldiers (par Fully)
Prix : 9,99 euros
Bon, l'essentiel est dit dans la review du titre, mais il me semble important de faire un petit aperçu quand même.
Swords & Soldiers est un jeu de stratégie a des années lumières des classiques comme Age of Empires, Starcraft ou Civilization. Bien moins profond, il est par contre très intuitif et très facile à prendre. Il procure donc une excellente entrée en matière dans le monde du jeu stratégique, grâce à un système simple mais efficace. Celui-ci est très simple : grâce à l'or que vous accumulez, vous achetez des unités qui se déplaceront toutes seules pour latter le débile d'en face. Cet or servira aussi à amasser du mana et à développer des sorts pour vous aider. Aucune micro-gestion, aucun "clic par seconde", c'est simple mais vraiment prenant.
Chacune des trois civilisations a 4 types d'unités : l'infanterie, l'archer, le support et le "stunner". Mais malgré des ressemblances évidentes, chacun a aussi de très grandes différences, ce qui fait que chaque civilisation se joue différemment.
Le contenu solo procuré par la campagne justifie à lui tout seul l'achat du jeu, surtout en promo, mais on peut en plus faire des parties multijoueurs ! La campagne, donc, permet de prendre en main rapidement le système de jeu et d'apprendre les différences entre chaque civilisation. Là où les Vikings comptent sur un jeu simple mais efficace, les Aztèques vont tout faire pour casser les couilles de leur adversaire et les Chinois vont utiliser des tours et des artifices pour vaincre.
Le jeu est très "eye-candy". Comprenez par là que sans être zomg superbe, les graphismes sont très agréables à regarder, avec des couleurs chatoyantes. Les musiques, au nombre incroyable de 5 il me semble, sont toutes superbes. Franchement. J'en mettrais à la fin, mais ayez à l'esprit que le jeu est complètement décalé (le scénario de départ est que les Vikings peuvent garder leur barbecue pour eux) et chaque civilisation à son propre esprit.
Donc ce n'est pas le genre de jeu auquel on joue des heures d'affilée, mais c'est définitivement ce que j'attends d'un Indie : un truc auquel je ne m'attendais pas et qui dure juste assez de temps pour ne pas tomber dans la lassitude.
Oh et puis. Il y a Singes Ninjas.
Site officiel : Ici. Disponible sur iPhone, iPad, WiiWare, PSN et PC.
Spoiler :
I wanna be the guy (par Nécro)
Prix : Gratuit
I wanna be the guy est un jeu de plate-formes/shoot, qui semble fait pour fonctionner en 8bits. L'histoire est simple : Vous contrôlez un type en costume de héros, avec un pistolet qui pour son 15 ème anniversaire se lance dans une quête épique pour devenir... THE GUY. (oui, j'ai juste adapté l'intro du jeu). Le gameplay est glassique, à savoir gauche/droite, tirer, et saut/double saut. Là où ça devient intéressant, c'est que ce jeu est véritablement sadique. Pour vous situer, dés la première salle il y a environ 60% de zone où l'on peut mourir. Les passages complexes s'enchaînent, faisant passer Super ghouls'n ghost (j'aime bien cet exemple) pour un opus de Kirby tant les morts sont nombreuses.
Concernant les graphismes, c'est assez basique, mais suffisamment élaboré pour que l'on n'ait pas les yeux qui saignent. Seul détail ennuyeux : le jeu fait souvent intervenir des éléments d'autres jeux. En soit, ce n'est pas dérangeant, mais on obtient parfois des incohérences entre le jeu et un personnage, car ce dernier est travaillé d'une autre manière.
C'est donc un jeu que je conseille fortement à tous les amateurs de difficultés, qui se plaignent après avoir fini d'autres jeux comme Super Meat Boy
A noter que le jeu possède une suite faite par des fans, nommée "I wanna be the fangame", qui reprend le même principe, en étant toutefois plus simple. (enfin, ça reste dans le sadisme)
Spoiler :
An Untitled Story (par Machin)
Prix : Gratuit
Un excellent jeu d'exploration/plate-forme (mon genre favori) à travers un univers complexe d'endroits interconnectés. On y incarne un œuf (qui devient par la suite oiseau) : mystérieusement seul dans son nid, il décide d'en descendre d'un bond voir ce qui se trame là-dessous. L'histoire se révèle être légère et peu complète, mais c'est un prétexte pour vous faire passer un bon moment.
Vous explorerez des endroits classiques (l'océan et son compteur d'oxygène, un niveau dans les nuages, etc), d'autres un peu moins (un désert flottant, un château de glace...) pour trouver, dans un ordre plus ou moins libre, diverses capacités et upgrades pour progresser.
En bonus, le jeu inclus avec un mode de duel pour deux joueurs (..logique) proche du Capture the Flag.
Bien qu'étant simple, le jeu est mignon, bien fait et très complet. Il est téléchargeable sur le site de son auteur : http://www.mattmakesgames.com/ (descendez en survolant les images jusqu'à An Untitled Story).[/quote]
Orcs Must Die (par Fully)
Prix 13,99 €
Développé par Robot Entertainment, qui a travaillé entre autre sur Age of Empires Online, Orcs Must Die est un mix entre jeu d'action et Tower Defense.
Je m'expliquerai.
Passablement malhabile, notre héros doit défendre les failles menant vers son monde contre les orcs voulant les utiliser pour violer les maisons et brûler les femmes. Pour ça, le mage de guerre peut évidemment utiliser son attirail et notamment son Arbalète et son Bâton-Lame, mais surtout une foule de pièges retors, allant des pics au sol aux tremplins en passant par des balistes automatiques. Et aussi des gardes, avec les Archers Elfes et les Paladins. Ca fait du beau monde pour empêcher les orcs, mais aussi toute une foule d'ennemis tout aussi peu recommandable.
Donc en gros, vous installez des pièges et une fois les vagues lancées, vous leur venez en aide avec vos sorts et vos armes. Aussi simple que ça. C'est fun, c'est défoulant et c'est complètement barré. Le gameplay s'étoffe quand même durant votre partie, car à la fin de chaque niveau vous gagnez une nouvelle arme / piège. Et en plus, en finissant un niveau, vous gagnez des crânes permettant d'upgrader vos pièges !
THINKING ARROW WALL WAS TOO SHORT ? TOO BAD, UPDATE TIME. Les niveaux sont également assez inventifs, avec celui-là basé sur une longue ligne droite propice aux archers ou l'autre minuscule avec très peu de place pour les pièges. Franchement, on se demande toujours qu'est ce qu'on peut faire après.
Graphiquement, le jeu se démerde bien et sans être atteindre le top, on n'en demande pas plus. Le cell-shading proposé est propre et presque sans bavure (car oui, certains animations sont bizarres). Ca manque ptet un peu de cinématique, vu que le scénario avance par "images" fixes, mais bon, tant pis. Les musiques donnent la pêche aussi. Mais ce n'est pas LE truc.
CE truc, ce sont les dialogues. Le doublage (français !) est de bonne facture et surtout hilarant. Notre gaillard n'hésitera pas à lancer des piques comme "Je suis si malin... Et mignon !" et franchement, j'ai un gros regret : celui de ne pas pouvoir les écouter en dehors du jeu.
Donc franchement, c'est un concept à tester. C'est défoulant même si parfois (très) dur car en mode Mage de Guerre (normal), il faut parfois s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir pour trouver la bonne combinaison. Une fois que vous trouvez la bonne stratégie, ça passe mieux... mais il faut la trouver. Il y a 24 niveaux, et même si parfois le principe peut un peu lasser, il suffit de faire une pose et d'y revenir plus tard.
Pourquoi faire cette présentation maintenant ? Il est à -75% sur Steam jusqu'à jeudi soir. Je vous conseille de prendre le DLC "Lost Adventures" avec, ce qui revient à 4 euros 20 grosso modo. 4 euros 20, j'y ai joué une vingtaine d'heure et je compte y revenir, je trouve ça très rentable.
Alors dézinguez de l'orc !
Trailer
Et pour les images, cherchez sur Google.
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Allez, après ce premier post plutôt conséquent, je déclare le topic ouvert !
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