Si vous pouviez éviter de citer des gros morceaux de chez les autres, ça serait cool (je te vise surtout Mugul).
Mugul 76 a écrit :Ça dépend de certaines femmes, et si la femme enceinte veut avorter car avoir un gosse, c'est chiant bah elle aurait pas dû être enceinte et puis c'est tout, j'avais vu la dernière fois aux infos qu'une femme a tué ses enfants et que les flics l'ont enfermé dans sa maison, et croyez-moi c'est vraiment n'importe quoi.
Alors, on va faire des maths basiques (MathSpééééé)
En France, chaque année, il y aurait 75 000 viols par ans. On va dire que 50 000 sont commis sur des femmes en âge de procréer (oui, j'exagère à mort, mais ça reste éloquent).
Il peut y avoir fertilisation sur à peu près une semaine (je pense que je me trompe mais je n'étais pas très attentif pendant mes cours de SVT =D. En tout cas, ce n'est pas moins), soit 1/4 d'un cycle.
Ce qui fait que 12 500 possibilités de grossesse. On va dire que le cinquième va à son terme, ça fait 2 500 grossesses. Bah ouais, elles vont avoir un enfant d'un inconnu (ou pas d'ailleurs) qui les ont très légèrement brutalisées. Pff, elles n'avaient qu'à pas tomber enceinte.
Ca, c'était pour l'exemple extrême.
C'est une question de choix. Un enfant, c'est quelque chose de très important dans une vie, tu dois stopper tous tes projets pour l'élever. Un homme peut simplement se casser, pour une femme, c'est un tout petit peu plus compliqué.
On se demande si "on est prêt à avoir un enfant", et c'est une question affreusement complexe : de deux, on passe à trois, et cet être supplémentaire est incroyablement fragile. Ta vie n'est plus jamais la même après. Ça peut être en mieux bien sur, mais en moins bien aussi. On ne sent pas toujours prêt à assumer autant de responsabilités d'un coup. Je sais que, personnellement, si je ne veux pas d'enfant, c'est car je me sens aussi responsable qu'une palourde, et déjà que j'ai parfois du mal à tenir ma propre vie, j'imagine même pas ce que ça serait avec un gamin (ça et puis je veux profiter de l'école d'ingé).
Ce que je me dis à chaque fois, c'est que si un homme ne veut pas d'enfant, c'est, techniquement très simple (bon, sentimentalement ça peut être bien plus compliqué, mais on va faire dans le froid). Alors qu'une femme est liée.
Après, Urkei a raison sur le fait que nous ne sommes pas les mieux placés, mais je ne veux pas rester silencieux sur ça. Je (j'insiste sur le "je") trouve scandaleux que l'Espagne revienne en arrière. Car il y a un autre soucis : certaines femmes vont quand même vouloir avorter, mais sans le soutien médical de l'Etat, ou en allant à l'étranger. D'une médecine d'Etat, on passe à une médecine clandestine et / ou discriminatoire d'un point de vue géographique et financier.
Mugul 76 a écrit :
Il y en a qui ont eu cette idée et ils ont raison d'interdire l'avortement, et je trouve ça vraiment irresponsable et plus tard la femme qui a avorté aura des remords et des regrets.
On assume. Dans la vie, on fait des choix et on assume.
Là où Sarthy soulève un point intéressant, c'est qu'on compare deux "potentiels de vie". Et bon, même si je pense qu'on ferait mieux d'étudier le gradient qui leur est associé (les prépas, avec moi
), il y a du vrai. Mais je pense qu'on doit laisser le choix. C'est vraiment le mot-clé dans ce débat.
Et honnêtement, je suis encore moins bien placé pour parler de ça car je ne comprends absolument pas les arguments des pro-vies.
Bon après je vais partir sur l'autre débat car il est tard, mais voilà.