Mario Universalis

Rayman 3 Bêta: Creepy Hoodlums



Il y a quelques semaines de cela, à l'époque ou j'était encore un adolescent tout à fait normal, une vente aux enchères de jeux PC venait d'être lancée. Etant anciennement totalement fan de jeux vidéos, je ne pouvait rater une telle occasion d'obtenir des jeux a prix certainement très bas. Malheureusement, ma mère avait perdu ses clés de voiture, et il a fallu un certain temps avant qu'elle les retrouve. Je pensais que la vente aux enchères n'était pas encore terminée, et qu'il restait peut être quelque chose. J'ai donc tout de même demandé a ma mère si on pouvait y aller. Ce que je n'aurai jamais du faire. Un fois arrivé dans la salle, il ne restait qu'un seul CD, c'était celui de Rayman 3. Un sentiment de nostalgie parcouru mon corps. J'ai toujours été fan de Rayman, et cet épisode est le seul auquel je n'ai pas pu joué. Grande chance, personne n'enchérissait dessus. J'ai donc pu l'obtenir sans trop d'efforts pour 8€. Belle erreur. J'ai vite remarqué qu'il n'y avait pas de jaquette sur la boite. De plus, le CD du jeu n'avait aucun dessin dessus... Par contre, au dos de la boite du jeu pouvait on apercevoir une tache de sang totalement sèche... Mais ce n'est pas ce qui allait m'arrêter pour autant.

A peine rentré chez moi, je me jette sur l'ordinateur, entre le CD dans le lecteur et attend. L'ordi ralentit et ne répond plus... Puis tout d'un coup, le jeu se lance. Mais pas de menu ou autre chose... Directement dans un niveau, je crois qu'il se nomme le Désert des Knaarens. Je me dis que c'est pas ça qui a m'arrêter, que ce n'est qu'un petit déail. Il n'y a pas d'ennemis non plus, mais à l'époque je ne connaissait pas le jeu, donc je m'en fichait un peu... Mais a peine quelques pas de fait que je m'enfonce dans la texture, j'essaie de sortir mais ça ne marche pas... Tout d'un coup, le jeu plante. Paf. D'un coup. Puis le jeu à repris. Là, je commençais à flipper. Et là, quelque chose de vraiment dégoutant s'est déroulé. J'ai failli vomir tellement c'était horrible. Un Moskito s'est ramené sur l'écran. Mais il ne ressemblait pas aux autres. En effet, si on regardait le plus prêt son visage, on voyait qu'il était en fait ensenglanté. Mais passons. Le Moskito avait l'air d'avoir un sourire sarcastique. Il se tournait vers Rayman et là, on pouvait entendre un petit ricanement. Un rire qui augmentait en volume progressivement jusqu'a devenir insupportable. J'essayais de baisser le son, mais ça ne marchait pas. Plus je le baissait, plus le ricanement devenait fort. Et à ce moment là, si on regardait bien Rayman, on voyait que l'expression de son visage était triste, presque mélancolique. Puis, peu après le dégueu commence. Le Moskito s'abbattait sur Rayman, et le bombardait de coup, quand a un moment des gerbes de sang commencerent à gicler de tous côtés. J'était dégouté. Aucune touche ne marchait pour arrêter cette scène, j'ai donc décidé d'appuyer sur le bouton de l'unité centrale. Mais dès que j'ai appuyé, une image de cadavre d'une jeune fille est apparue dans une baignoire remplie de sang, j'ai vomi dans la poubelle à ce moment là.

Totalement horrifié, ne pouvant pas arrêté l'ordinateur et un peu sali par le vomi, je me suis dit que le meilleur moyen de me calmer était d'aller faire un tour dehors. Mais ma mère était partie et avais fermé les portes de la maison. Je voulait donc essayer de passer par la fenêtre, mais elles étaient fermées aussi. Mais ce n'était pas mes parents cette fois. Je commençai vraiment à me sentir dans une posture très mauvaise, quand tout d'un coup, pour ne rien arranger, le jeu, qui était dans la pièce à l'autre bout de celle ou j'était, se mit à hurler: "DEATH IS NEAR LUCAS! COME TO ME IF YOU WANT TO YOUR LIFE!" Sur le coup, je m'évanouis. Je me réveillais plus tard, sans savoir quand. Il était désormais 19h07, ma mère devait être rentrée... Ce n'était pas le cas. Courageseument, je m'approchais de l'ordinateur en me rappelant de la phrase... Et là, sur l'écran, Rayman. Dans un long couloir. Mais il n'avais plus de poings, et lorsque l'on tournait son visage vers nous, on voyait facilement son expression de colère. Je n'avais plus de possibiliter de tuer les ennemis, mais de toute façon il n'y en avait pas. Ce long couloir, qua je parcourai, n'en finissait jamais. Pendant 15 bonnes minutes, j'avançais sans m'arrêter. Lorsque je voulu arrêter le jeu le couloir s'arrêta. Un trou au bout. J'avais un peu peur mais je me laissa quand même tomber.

Lorsque j'atterissais, je tombais dans une petite pièce carrée et vide. Enfin... Presque vide. Au centre de cet endroit se trouvait un objet qui brillai. Prudemment, je m'approchais. Lorsque j'attrapis l'objet, un bruit métallique se fit entendre. Et là, miracle: Rayman avait retrouvé ses mains! Je reprenais confiance, mais ça ne durais pas. En effet, une des deux mains de Rayman était en fait une... tronçonneuse. La confiance repartait, voire une telle chose n'avait rien de rassurant... Et j'avais raison. En effet, après m'être un peu avancé dans ce cube lugubre, le plafond se mit peu à peu à s'écrouler avant qu'une pierre s'écrase sur Rayman et qu'il ne reste qu'une flaque de sang au milieu des débris. Tout d'un coup, ne me demandez pas pourquoi, mais je me suis mis à repenser à la baignoire remplie de sang. Je commençais vraiment à flipper sans vraiment comprendre, comme si qulqeu'un manipulait ma conscience, ou me regardait en discrètement... Tout d'un coup, le jeu se mis à geler. Vous savez, j'était quelqu'un d'assez lunatique, et j'entrai quelques fois à l'époque dans des sauts d'humeurs assez étonnants, mais pas vraiment importants. Mais là, je sentis tout d'un coup un sentiment de folie, d'énervement, surgir dans tout mon corps. Je me levait d'un coup, m'acharnais sur une grande étagère quand tout à coup elle tomba sur moi. Par chance, je réussis à l'éviter, mais elle réussis quand même à se fracasser sur mon bras. Je ressentis à ce moment une intense douleur, mais pas dans mon bras désormais disparu. Non, elle se situais plutôt dans ma tête, sous la forme d'un son suraigu, mais aussi de la douleur plus "normale". C'est à ce moment là que je m'évanouis une nouvelle fois.