Mario Universalis

Un coup, j'ai essayé de regarder les Simpson en Québécois, et je peux vous dire que c'est nul: Bart a une voix de fille, et Marge a une voix encore plus grave !
Sinon, moi, je n'ai aucun mal à regarder des films qui ne sont pas dans leur langue d'origine. Il n'y a que certaines pubs où le doublage est de très mauvaise qualité...

Luigi 2 a écrit :Un coup, j'ai essayé de regarder les Simpson en Québécois, et je peux vous dire que c'est nul: Bart a une voix de fille, et Marge a une voix encore plus grave !

Les Québécois pense que la version française est nul

J'ai enfin vu Steak.
J'avais eu des avis vraiment divergents sur le film. Déjà, la presse et le public, ne l'ont pas vraiment bien reçu. Certains allaient même jusqu'à écrire que c'était la pire comédie qu'ils aient jamais vu. Au contraire, des potes à moi m'avaient dit qu'ils avaient adoré, sans m'en dire plus. Aussi, j'ai pas cherché à en savoir plus, c'est pas ce film qui m'intéressait le plus... A l'époque.
En fait, je m'intéresse à Rubber, film sur nos écrans en novembre, depuis pas mal de temps. Le fait est que les deux films ont un commun le réalisateur. C'pas rien quand même. Je voulais donc y voir ça de plus près !

Déjà, c'est ultra plaisant à regarder, la réalisation est su-per-be, de la photo aux placements de caméras géniaux, en prenant en compte le fait que tout colle au film. La bande son aussi, est excellente. Bah aussi y'a du nom quoi, des noms de la scène éléctro française, et pas n'importe lesquels: Mr. Oizo (le réal du film, notamment), Sébastien Tellier et SebastiAn ! (et Kavinsky joue dans le film, preuve de bon goût). Bref, de ce côté là, c'est résumable en un simple mot, parfait.
Les acteurs, de leurs côtés, ne sont pas en reste, et livrent une performance vraiment réussie, au service d'un humour vraiment unique. Eric et Ramzy arrivent à faire marcher leur formule (bien qu'étant pour la plupart du temps séparé) dans ce véritable OVNI, le mélange est réussi, bien que contrôlé, mais en tout cas, leur jeu est vraiment bon, dans le ton décalé du film. L'absurde est au menu, et ça fait plus que bien fonctionner.
L'ambiance, aussi et surtout, est extraordinairement intrigante. La ville et les lieux font un peu penser à Lynch sur certains points, et le fait de placer l'intrigue dans un futur assez proche est vraiment bien exploité. Ainsi, c'est dans cette sorte de bourgade américanisée à 200 %, qu'une critique de la société actuelle va prendre place, par le biais de dialogues vraiment bien construits. Ce film n'est plus une comédie, non, il passe un stade, c'est un véritable film d'auteur, personnel, mais à la fois si plaisant, c'est un genre à part. Les thèmes abordés sont le paraître et le superficiel, l'apparence à travers les modes, bref, une véritable satire.
Pour continuer sur l'ambiance du métrage, certaines scènes son à la limite dérangeante, pesante du moins, et créent un certain malaise. Le tout qui s'assemble dans un rendu fabuleux, original, un vrai coup de fraicheur.
La cerise sur le gâteau sera tous ces clins d'œils au 7ème art (certains totalement hilarant, Elephant et Orange Mécanique en tête) ! Le film a un charme et un cachet indéniable et franchement, j'ai totalement adhéré pour ma part. Une claque, vraiment.

A voir, franchement, si l'affiche de vous dit rien, sachez que moi aussi, au début, j'étais réticent. Mais lancez-vous, et vous découvrirez un des films les plus mal-aimés et sous estimés du cinéma français.

Maintenant, plus qu'à attendre avec une envie énorme Rubber, le nouveau bébé de Quentin Dupieux. Sans Eric & Ramzy cette fois-ci, mais encore plus intéressant sur le papier en tout cas ! (regardez les extraits sur le lien, et renseignez-vous ensuite, pour devenir comme moi: impatient !)

AmiralMachin a écrit :Les Québécois pense que la version française est nul

La version québécoise est encore pire. Sérieux, traduire les grands classiques du cinéma en québécois c'est d'une horreur profonde.

Il parle des Simpsons.

En voilà une bonne critique du film Steak. J'ai aussi aimé le film, où l'humour absurde voire idiot et le duo de comiques populaires n'enlèvent rien au message (peut-être difficile à comprendre) que cherche à faire passer le barbu de l'électro, la dénonciation des phénomènes de mode.


Nein, c'est pas Noobie, c'est le réalisateur.

M'enfin, je cache pas que j'ai découvert le film dans le cadre de mon odyssée électronique (SebastiAn et Kavinsky sont deux des meilleurs représentants) et que j'ai aussi aimé la bande-son :

Perso, c'est pas grâce à la musique que j'ai découvert le film, par contre, j'ai adoré la BO. Je l'ai téléchargé d'ailleurs juste après la vision, et c'est en ce moment même dans mes écouteurs Je connaissais les trois auteurs de cette bande originale éléctro, je suis pas forcément fana d'éléctro, mais cette vague française, j'aime vraiment. Avec quelques autres groupes qu'on me conseille par-ci par-là, étranger ou non, mais je m'y connais pas trop là dedans. Bon, je suis un peu en plein HS là, mais en tout cas, c'est sympa qu'un autre ai aimé ce film.

Je comprends pas comment il a pu être rejeté par tant de monde, critique ou non... =O

Je n'sais pas si toi aussi tu attends Rubber, mais en tout cas, ça m'a l'air vraiment géniallissime ! (voir le lien sur le post de ma "critique")

L'histoire d'un pneu tueur, avec ou sans bande-son signée du réalisateur et de Gaspard de Justice, ça m'intéresse.
Mais bon, derrière l'absurde, j'attends surtout de voir quel message pourrait être passé. En tous cas, il passera à mon jugement (pas difficile, car je suis moins difficile en matière de films qu'en musique, mais ça reste un jugement).

Je suis allé voir, mardi soir, Des Hommes et des Dieux.
Comme vous le savez surement, ce film a été élu Grand Prix au Festival de Cannes. Eh bien, c'est tout a fait mérité.
Par où commencer ? Je ne sais pas vraiment, en fait, j'ai essayé de prendre du temps pour réfléchir à ce que je pourrais marquer du film sur le topic, mais c'est vraiment étrange. Vous connaissez tous l'histoire vraie des moines de Tibhirine, je pense. Sachez déjà que le réalisateur a fait vraiment les bons choix, et n'a a aucun moment trahi l'histoire. Pas de point de vue sur la fin tragique qui est encore aujourd'hui restée plus que floue, et ça c'est bien.
L'émotion est à son comble (plusieurs personnes pleuraient à la sortie de la salle, je pense que cela venait surement de la scène réputée du film, celle du repas, vous verrez bien. Cette scène est tout simplement un chef d'œuvre, et même en connaissant la fin, c'est vraiment émotif), les acteurs tous très bons dans ce qu'il font (Lambert Wilson en tête), et les thématiques sont abordées avec le ton parfait qu'il est si dur de trouver, sans jamais tomber dans la critique pure.
Le rythme est très lent, oui. Et n'allez pas reprocher à Cannes de ne nous sortir que des films comme ça, car même si d'un côté ce n'est pas faux, ce rythme lent là, lui, n'est pas un défaut. Au contraire, Xavier Beauvois parvient par je ne sais quelle manière que seul les véritables poètes de la caméra connaissent, à nous montrer des images à prioris chiantes, sans qu'à aucun moment on se fasse chier, regarde l'heure, ou quoi que ce soit. Le film passe comme ça, tel un fleuve qui coule, un fleuve qui accumule la tension crescendo au fil du film, et tout est maîtrisé. Des images d'une beauté parfois fulgurante, bref, il n'y a pas de réels défauts.

Un film calme, émotif, et effrayant, un film de morale, un film à voir. Peut être pas non plus le chef d'œuvre que certains annoncent, mais on est très loin de la daube lente et chiante que d'autres proclament. Non, c'est un film efficace, qu'il faut voir, parce que c'est une véritable expérience émotionnelle.

Un super dessin animé comme "Rocko's Modern Life" n'a jamais été diffusé. C'est un dessin animé ultra rigolo, sympatoche et pleins de références adultes. Et y'a jamais eu d'adaptation française. C'est un peu comme Ren & Stimpy qui n'a eu qu'une courte diffusion sur Game One alors que c'est culte au USA (Et je sais pas si c'est la version supra "Adulte"). je poste un des meilleurs, "Wacky Delly" en Anglais sans sous-titre par contre.

http://www.youtube.com/watch?v=XX0sldrR6JY
http://www.youtube.com/watch?v=tQQvWcNQvfI
http://www.youtube.com/watch?v=D9ClXbxMvWg

AmiralMachin a écrit :Un super dessin animé comme "Rocko's Modern Life" n'a jamais été diffusé. C'est un dessin animé ultra rigolo, sympatoche et pleins de références adultes. Et y'a jamais eu d'adaptation française.

T'es sûr ? Je me souviens pourtant avoir vu des épisodes sur Canal J quand j'étais gamin . C'était assez sympa, même si c'était effectivement souvent du gros n'importe quoi. Après il parait que Ren & Stimpy c'était encore plus du n'importe quoi .

EDIT : Après recherche ça a bien été diffusé en France, sous le nom "Rocko & Compagnie" (ou "Rocko & Cie", ou "Rocko & Co", ou "Rocko et Compagnie", les gens ont pas l'air d'accord).

Oh? Dommage que ça n'ai jamais été rediffusé. J'aimerais bien ça en DVD ou un truc du genre.

ouais c'était du bon gros cartoon sur des histoire "banale" transformer en un truc délirant et marrant, le tout servit avec des références pour adultes des années 90, parfois assez malpropre(Y'en a pleins genre ça ou ça).

Je me souviens surtout que ce DA m'avait traumatisé entre autre pour son contenu violent et parfois gore. Je me souviens que ça passait sur une chaîne française en tout cas (je zappais illico). En tout cas ça m'a l'air pas mal sympa, mais je ne vais sûrement pas m'y intéresser plus que ça.

La critique du première épisode des Simpson de la saison 22. Une valeurs surs.

Ouais bon. Pire épisode de la galaxie celui-ci.

Cette épisode semblais faire 20 minutes, pourtant j'avais l'impression qu'il en faisait 3 fois plus. c'était long mais LONG. Toute ses chansons pas marrante (Oui ses paroles ne m'ont fait absolument aucun effets et on dirait que les auteurs se sont ennuyé a les écrire tellement elles sonnent mal et qui les paroles n'apportent aucune blagues). Les blagues, on les cherches toujours. Des premières au dernières minutes, j'ai pas vu de gag drôle. Et puis j'en ai marre des blaguent qui durent trois plombes. On a compris la vanne, hein, pas la peine de nous le répéter.

Les histoires étaient vraiment absolument toutes idiotes. Ok, Krusty qui est nominé pour le prix Nobel et il ne se doute de rien quoi. Puis le prétexte pourris pour les faire partir ("T'es le seul a rire pour n'importe quoi" que je sache Bart tenait se rôle bien avant lui 'fin bon, faut bien un prétexte). L'histoire de Lisa au Camps Machin-CHOSE qui n'a pas envi de partir m'a trop rappeler l'épisode avec les Rolling Stones et sa fugue l'épisode parodiant Narnia (Je suis un peu rouillé niveau nom, j'ai fait une poste niveau Simpson pour regardé des valeurs surs).

Je vote 1/20. je réévaluerais surement ma note mais la sensation de dégout permanent que j'avais en regardant cet épisode pourrave justifie bien cette note.

C'est pas faux, les simpson ça devient vraiment mauvais. Et puis merde ils ont changé le générique !

Au pire ça date pas d'hier àça. y'a quelque années que les Simpson on vachement régressé.

Bon, ok, j'aurais pu le mettre dans le topic des vidéos. Mais c'est un film pour moi.

Ma critique ici !

A voir.

Pour voir la vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/xeox8r ... shortfilms
http://www.dailymotion.com/video/xeox8r_the-trashmaster_shortfilms

En espérant que quelqu'un regarde ce petit bijou, même s'il faut prendre le temps.
Le film va passer en privé dans quelques jours, je ne sais pas quand exactement !!! Il sera remis, avec un meilleur doublage anglais (un réel anglais), un réel doublage féminin anglais, et quelques plans (peut être une minute ou moins) en moins ! Donc dépêchez vous !

Les Simpson--> W9 ne diffusant que les 15 premières saisons, j'ai jamais vu les épisodes après.
J'ai déjà vu deux/trois épisodes de la saison 18 sur Canal + et j'ai remarqué que le mot "coucher" était devenu d'actualité dans cette série.

Mon avis rapide sur Poetry, que j'ai vu y'a une ptite semaine:
Le dernier film du géniallissime Lee Chang-dong était en compétition dans le dernier Festival de Cannes, j'attendais beaucoup de ce nouveau film, mettant en scène l'actrice Yun Junghee.
Qui c'est, me direz vous ? C'est aussi ce que j'aurais demandé il y a quelques temps, avant l'annonce du casting de ce Poetry. Et pourtant, c'est une véritable légende du cinéma coréen. Plus de 300 rôles au total (dans les 360 je crois bien), c'est une actrice qui a fait vibrer l'âge d'or de cinéma asiatique dans les années 60, enchaînant les rôles, souvent principaux, et totalisant 24 prix d'interprétations féminines au cours de sa carrière. Bien qu'ayant arrêté de tourner depuis un peu plus d'une quinzaine d'année, elle prouve qu'elle est très loin d'avoir perdu la main en se replaçant devant une caméra pour la première fois depuis longtemps grâce à Poetry. Et grâce à ce rôle, elle obtient le prix d'interprétation à Cannes. Mérité. Amplement même. Je n'ai pas vu tous les films présenté à Cannes, mais là, c'est d'une justesse exceptionnelle ! En effet, le personnage, excentrique, va faire marcher sa curiosité en s'inscrivant à un club de Poésie. C'est surement grâce à ça, mais surtout à d'autres évènements s'entrecroisant dans sa vie de tous les jours, qu'elle va regarder son quotidien d'une autre manière, et découvrir les choses les plus banales d'une façons différentes. Par cette vision, Mija (c'est son nom), grand mère éduquant comme elle le peut son petit-fils, va se rendre compte que son monde n'est pas si rose, innocent et doux qu'il n'y parait. D'autant plus qu'un patatras d'évènements divers vont venir chambouler sa petite vie "tranquille" de province.
Je n'en dévoilerais pas plus sur l'histoire, non pas qu'il y ai du suspens, mais pour garder votre émotion intacte. Parce que l'émotion est surement un des points forts du film. La mise en scène, s'accordant au jeu de Yun Junghee, est simple mais non moins efficace, fine et gracieuse, tout en finesse, sans qu'elle oublie d'être maîtrisée, rigoureuse, et saisissante. Le réalisateur invite à partager la vision d'un monde nouveau de Mija, à travers donc plusieurs péripéties qui s'entremêlent pour donner un sens et creuser encore un peu plus la psychologie d'un personnage tellement bien interprété, auquel on n'aura aucun mal à s'attacher, et ce très rapidement, surement grâce à l'humanité qu'il véhicule.
En plus, j'adore tous ces films asiatiques qui nous présente avec vérité une société qui nous est étrangère, je trouve cela vraiment intéressant de découvrir leur vie, là-bas, leur coutumes, leur paysage, et tout ça, un véritable sentiment de dépaysement s'émane après la vision du film.

Un véritable coup de cœur, un film fleuve dans lequel on est entraîné, un voyage plaisant, empli d'émotion, magnifique et juste, grâce à une actrice principale fabuleuse qui nous guidera avec l'aide de la mise en scène si bien trouvée du réalisateur. Tout s'emboîte, tout est bon dans le film, c'est franchement à voir.

Je suis allé voir le nouveau film de David Fincher, samedi après-midi, racontant les dessous de la création du site le plus visité au monde, Facebook, intitulé The Social Network. Facebook, qui, rappelons-le même s'il n'y a surement pas besoin, compte quelques 500 millions d'inscrits à travers le monde, et un créateur qui peut se targuer d'être le plus jeune milliardaire au monde.

Alors à priori, je l'avoue, rien de très alléchant... Vous allez me dire que voir un geek passer des journées sur un ordinateur à coder, programmer, réfléchir à des divers trucs, et je ne sais quoi d'autre, c'est pas très intéressant, surtout quand ça dure 2h00. Eh bien vous avez tout faux. Surtout quand Fincher ancre le film lors des deux procès intentés à Mark Zuckerberg sous forme de thriller. Jamais, on ne se sera autant amusé autours d'un table et trois avocats qui parlent, à coup de flash backs et autres passages montrant des évènements marquants dans l'invention de Facebook.
Que vous soyez un accro assidu qui poste des statuts toutes les 5 minutes même pour dire qu'il se rend au W.C, que vous ne passez que quelques minutes par mois à jeter un oeil à votre profil, ou que vous ne soyez même pas inscrit sur le réseau social, qu'importe !
Mise en scène soignée, incisive et intelligente, le biopic du réseau se révèle maîtrisé de bout en bout. Le casting, bien que ne proposant aucun rôle à contre emploi, rempli parfaitement son boulot. Les trois acteurs principaux, ainsi que les seconds rôles, sont vraiment excellents ! Le film, toujours plus pertinent, toujours plus intelligent, ne lâchera jamais le spectateur. A aucun moment il sera possible de s'ennuyer, et, à la fin des deux heures, on en redemanderait autant. Les thèmes abordés, bien que globalement communs, sont vraiment plaisants, et parfois même jamais vus (les Finals Clubs et Harvard, etc). Reprenant tout ce qui fait d'un film une fresque inoubliable avec justesse, et réussite, The Social Network est tout simplement captivant du début à la fin, armé de dialogues redoutablement efficaces, il se révèle être une merveille d'écriture, le tout en gardant une construction générale excellente. La Bo est vraiment excellente aussi, c'est de l'éléctro minimale pour la plupart, qui, en y repensant, colle plus que parfaitement avec ce qui se déroule à l'écran, et joue un grand rôle dans le tempo général, qui, comme je l'ai déjà dit, est parfaitement réfléchi. Au même titre que les acteurs et les dialogues, ce point est une franche réussite.

Fluide, excitant, intriguant, dominé, stupéfiant, passionnant, vigoureux, réussi, jouissif, nombreux sont les adjectifs qui pourraient qualifier ce film, qu'il faut vous empresser d'aller voir !