Mario Universalis

CHAPITRE 7:
Moi, invisible aux autres ? Quelle blague ! Jamais je n’aurais cru que l’on m’aurait raconté ça. Je ne croyais pas du tout ce que me racontait le chef. Il fallait qu’il me le prouve. Tout de suite.
« -Vous pouvez me le prouvez ?
-Bien sûr. Suis-moi. »
Je le suivis avec impatiente. Il m’emmena dans un coin que je n’avais encore vu. Une sorte de tunnel gris, auquel pendaient des stalactites et des stalagmites. Cela devait être vieux. Au fur et à mesure que nous avancions, de la lumière sortait du tunnel. C’était long, extrêmement long.
« -Nous pouvons presser le pas si tu veux.
-Oui, j’aimerais. »
Nous accélérâmes sans difficultés. Nous nous mimes même à courir au bout d’un certain temps. Nous arrivâmes à Champiville, et personne ne nous remarqua.
« -Tu veux faire quoi ?
-Heu... Que-ce que l’on peut faire, puisque nous sommes invisibles ?
-Plein de choses. Viens.
Il m’emmena dans un grand garage. Un garage ?
-Pourquoi m’emmenez-vous dans un garage ?
-La quelle tu préfères ? »
Une rangée de motos se présenta à moi. Rien que de m’imaginer d’en faire, j’eus le vertige.
Je courus vers le tunnel pour échapper aux motos. J’entendis un bruit de moteur derrière moi. J’accélérai. Le Yoshi me doubla en moto bleue et me cria :
« On est fatigué ? » Et il se mit à rire. J’accélérai encore, assez pour le doubler. Je criai :
« -Tu es invisible, en moto ?
-Tu m’as tutoyé ?
-Heu...
Mince, grosse bêtise. Il s’arrêta.
-Tu es le premier qui m’a tutoyé. Il faut fêter ça.
-Non, non, non.
-Bon d’accord. »
Je continuai à courir. Je ne voulais en aucun cas qu’il organise une fête en mon honneur, j’étais déjà assez connu comme ça. Il recommença à essayer de me doubler. J’accélérai encore sans effort. Il me cria :
« -Va te prendre une moto !
-Non, non, c’est bon !
-Tu es têtu, alors !
-Pourquoi le tunnel ne s’arrête pas ?
-Car il est long, c’est tout ! »
Nous sortîmes du tunnel et arrivâmes dans le monde inconnu. J’arrivai à pied et il arriva en moto. Tout le monde applaudit quand il fit une figure après s’être élancé sur le tremplin.
« -Merci, merci, dit-il à la foule. Tu veux essayer, me dit-il ?
-Oui, je veux bien.
Je vais essayer. Peut-être que ça me tuera et que je pourrais sortir d’ici. Pourquoi ne pas essayer ?
-Bonne chance ! »
J’allai me placer sur la moto bleue. Je serai l’embrayage. J’écrasai la pédale du pied et passai la première. Je relâchai l’embrayage et démarrai. J’accélérai un peu plus à chaque fois, quand j’eus assez de vitesse, je m’élançai sur le tremplin et fis un grand saut. J’atterris et tout le monde applaudit.
Je m’arrêtai et le Yoshi vient me dire :
« -Waouh ! T’es fort, dis-donc !
-Ben, merci.
Tout la foule arriva et m’acclama.
-Heu... Je ne sais pas quoi dire. »
Ils rigolaient.
Après une après-midi bien chargée, la nuit commençait à tomber.
Le chef reprit la parole :
« -Bon, he bien je suppose que, que, que......................................................................................................................
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*Bref, quelques temps plus tard*
Le Yoshi se réveilla et il dit :
-J’ai vu, vu... Quelque chose d’horrible... »
Voir quoi ? Quelque chose d’horrible ? Encore un mystère à résoudre...