Vos idées : Fics

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L78
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Re: Vos idée : Fics

Message par L78 »

Déja Tack, prépare toi a mourir avec ce post :

Je sais pas si on te l'a répété plusieurs fois mais allonge ces chapitres, j'ai l'impression de voir une page de Word là. Ensuite, l'histoire, bof, sur l'Ile Yoshi, y'aurai pu avoir mieux mais ca au moins, ca peut allez.

Ensuite, espace un peu, fais comme ça :
Celui des élus est plus important.
Il se tourna vers Skelexo et appuya sur l’appareil. Il clignota quelques instants, puis un nombre s’afficha dessus.
-OH !
-Que se passe-t-il ? ,demanda le General, inquiet.
-Ton potentiel est bien celui d’un élu, mais il ne s’est pas ouvert !
Et le seul moyen d’ouvrir un potentiel, c’est de l’ouvrir de force .
-Comment procède-t-on ? , demanda le Skelerex, perplexe.
-Une formule magique permet de la faire, mais tu peux y laisser la vie. Vas-tu affronter ton destin ou laisser le monde plonger dans ténèbres ?
à ça :
Celui des élus est plus important.
Il se tourna vers Skelexo et appuya sur l’appareil. Il clignota quelques instants, puis un nombre s’afficha dessus.

-OH !
-Que se passe-t-il ? ,demanda le General, inquiet.
-Ton potentiel est bien celui d’un élu, mais il ne s’est pas ouvert !

Et le seul moyen d’ouvrir un potentiel, c’est de l’ouvrir de force .

-Comment procède-t-on ? , demanda le Skelerex, perplexe.
-Une formule magique permet de la faire, mais tu peux y laisser la vie. Vas-tu affronter ton destin ou laisser le monde plonger dans ténèbres ?
Le Saut de ligne peut déja rallonger un peu ton chapitre mais aussi faire plus propre sur la présentation. Et si tu as plus le courage, attaque un dernièr chapitre ou tu fais (exemple) le héros meurt. C'est toi qui voit.

EDIT : Oui, c'est moi qui fait la critique alors que je fais plus de fic.
~ Bon, ou suis-je là ? ~
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fei
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Re: Vos idée : Fics

Message par fei »

nicowe a écrit :je vais essayer un début de fic, dîtes moi ce que vous en pensez:

Enlèvement.
Chapitre 1 le commencement.
En un beau matin d’hiver, Luigi, sortit faire sa balade quotidienne, quand, dans la rue, il vit un enlèvement. Ne savant pas quoi faire, il courut vers la voiture qui était rouge avec des vitres teintées. Dans la voiture, les criminels virent Luigi et, d’une vitesse phénoménal, le kidnappeur saisit Luigi par la main, Luigi se sentit emporté dans la voiture et vit un instant le visage du kidnappeur : c’était un homme aux cheveux noir et long avec un nez aquilin et des yeux vairons : un oeil vert et un oeil bleu. Pendant qu’un des kidnappeurs attachait Luigi et la femme inconnue au siège et les bayonna, l’autre kidnappeur lança une grenade fumigène par la fenêtre de la voiture car une foule s’était formée dans la rue qui, auparavant, était presque vide. Seul Luigi se promenait par là le matin car, il avait rencontré dans cette rue son ancien meilleur ami qui fut décédé dans accident de voiture. Dans la voiture des kidnappeurs, Luigi souffrait beaucoup, les ravisseurs l’avaient trop serré au siège, il avait de la peine à respirer et ne pouvait en aucun cas bouger. Au bout d’un moment les ravisseurs s’arrêtèrent. Luigi craignait que son heure ait sonné. Mais non, les kidnappeurs le jetèrent dans un garage avec une force phénoménal et amenèrent la fille avec eux dans une pièce situé au fond du garage et fermèrent le garage et laissèrent Luigi a même le sol froid du garage.
Moi non plus je ne veux pas être méchant, c'est trop court! Ha oui "au fond du GARAGE et fermèrent le GARAGE et laissèrent Luigi a même le sol froid du GARAGE" Evite les répétitions. :|

EDIT DE FULLY : Tu te rends compte que tu commentes une fic postée il y a 4 pages par un auteur qui à mon avis a peu de chances de revenir nerdz ?

EDIT: Je suis tombé sur cette page la première fois que j'ai visiré.
Dernière modification par fei le 08 mai 2011, 13:15, modifié 1 fois.
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Re: Vos idée : Fics

Message par Ines_62 »

Moi, j'ai fait Mario au collège, mais y'a plusieurs tomes alors je sais pas si ça sera accepté.

Prologue :

Tous les 6èmes attendaient que la cloche sonne. Il y a Mario, Luigi, Peach, Daisy, Yoshi, Birdo, Toad, Toadette, Koopa, Boo, Goomba, Bowser, et Donkey-Kong. La sonnerie retentit et les élèves rentrent dans le batîment. Le directeur les attendait.

Mario : Bonjour l'enfer...
Directeur Chomp : Bien les enfants. Je vais vous donner vos emplois du temps.

Yoshi le regarde d'un air interrogateur.

Directeur Chomp : Euh... il m'en manque un.
Yoshi : Génial...
Directeur Chomp : Bien, passons, vous avez français, c'est la salle tout au bout à droite.
Bowser : Oh non pas de la marche !
Toad: Un peu de marche ne fait de mal à personne.
Bowser : SI JE TE LE DIS ! DIS QUE J'AI RAISON OU JE TE TAPE !
Toad, mort de peur : La marche c'est nul, t'as raison, me tape pas !
Yoshi : Ça suffit vous deux, votre problème n'est pas pire que le mien, je n'ai pas d'emploi du temps !

Tous les autres soupirent.

Peach : Bon allons en classe ! J'ai hâte de savoir qui est le professeur !
Luigi : Moi non.

*croise les doigts*
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Re: Vos idée : Fics

Message par Ines_62 »

J'peux mettre le chapitre 1 ou c'est pas assez bien ?
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Re: Vos idée : Fics

Message par Goupi »

Améliore.
Lis les conseils que j'ai déjà donné.
PLUS LONG.
Voici la règle de l'ALP (bon ok là j'ai vraiment improviser)
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Re: Vos idée : Fics

Message par fei »

Euh, non, vraiment... Je crois que je ne vais que parler d'une chose : c'est trop court ! Ca ne vaut pas un chapitre ! Sinon et bien, continue jusqu'à ce soit long, mais c'est déjà un bon début.

Bon courage !
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Re: Vos idée : Fics

Message par Paravaati »

C'est vu et revu comme truc.
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Re: Vos idée : Fics

Message par Doctor G.L »

Ca n'a surtout pas de rapport direct avec l'univers Mario , tu peux remplacer , Mario par Jean-Charles que l'histoire sera la même .

Je ne sais pas ce que tu comptes vraiment faire après mais essaies de plus t'immiscer dans l'univers mario et pas juste balancer des noms randoms .
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Re: Vos idée : Fics

Message par Light the Fab'Dragon »

Euh, c'est pas parce qu'on est sur un forum Mario qu'on doit obligatoirement faire des dessins/fics/SC sur Mario, hein.
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Re: Vos idée : Fics

Message par ??? »

Light, t'as vraiment RIEN compris a la remarque de Général Luigi, donc laisse moi t'expliquer ça avec des mots simples.

Il n'a pas dit que toute les fics devaient être en rapport avec Mario mais lorsque l'on veut faire un truc en rapport avec un univers, encore faut-il que l'on voit le RAPPORT avec l'univers. L'auteur a fait une fic avec Mario sans qu'elle n'ai de rapport direct avec l'univers, c'est pour ça que GL a réagit en disant que ce n'était pas "vraiment" une fic sur Mario (défaut d'ailleurs très présent dans de nombreuses fics)

Je me suis fait comprendre ou bien...
:(
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Re: Vos idée : Fics

Message par Light the Fab'Dragon »

Ouais, c'est plus clair.

J'crois que j'arriverais jamais a comprendre les post de GL et je sais pas pourquoi. :<
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Kirbendo
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Re: Vos idée : Fics

Message par Kirbendo »

J'ai eu envie de faire une fic y a peu, et je me suis dit, pourquoi pas la poster ici !
________________________________________________________

Je vous présente Super M, une fiction sur l'univers Mario parodiant Superman. C'est une réécriture libre des évènements des premiers jeux Mario, en essayant de créer une chronologie. Ainsi, ce Pilot se passe durant les évènements de Mario Bros. et Super Mario Bros. Pilot car il s'inspire du schèma des séries télé, ce seront donc des épisodes "courts", mais la mise en bouche est un épisode pilot plus long.





" C'est un oiseau ? non c'est un avion ? Non, c'est Super M. ! " C'était les mots que prononçaient la journaliste à  l'écran de télévision, sur la chaîne regardée par tous les Toads du Royaume. En effet, un super-héros était apparu dans le Royaume Champignon, et s'était fait connaître par de nombreux exploits, il en avait, entre autres, sauvé la Princesse Peach des griffes de l'infâme Bowser ! Mais comment en était-on arrivé là  ? Tout avait commencé quelques mois auparavant...

Mario et Luigi, deux frères inséparables, vivaient tranquillement à  Brooklyn. Ils venaient de monter une petite boîte de plomberie et s'était fait remarquer par leur excellent travail effectué dans les égouts, où ils avaient su vaincre une armée de tortues et crabes. Cependant, leur vie changea le jour où ils reçurent un mot étrange. Il y était inscrit "A l'aide ! Notre Royaume a été attaqué par l'armée Koopa."

Sans hésiter, les deux frères enfilèrent leur fameuse tenue rouge pour Mario et verte pour Luigi, et partirent.

Malheureusement, sur place, les deux frères se rendirent vite compte que la tâche ne serait pas si aisée. En effet, l'armée Koopa était bien plus puissante que prévu, et les héros apprirent à  leur dépend qu'un contact direct avec leurs ennemis les rendaient plus petits et faibles. Coincés dans ce corps ridicule, Mario et Luigi étaient près d'abandonner et laisser le Royaume Champignon à  la merci du tyrannique Roi Bowser...

Leur fuite commençait, lorsque Mario tomba sur un champignon au visage amical. " Fais attention Mario, on dirait les Champignon empoisonnés qu'on trouve par chez nous, tu sais, les amanites... C'est mortel. " lui dit Luigi. Mario, prudent, fit le tour du champignon pour éviter de le toucher. Ce dernier, gardant les yeux bien ouvert, suivait du regard le plombier rouge. Alors que celui-ci commença à  courir, le champignon se mit même à  le suivre ! La course poursuite dura quelques instants, mais Mario finit par trébucher sur une pierre. Le champignon se jeta donc sur lui, et lorsqu'il toucha le moustachu, ce dernier reprit sa taille originel !

" Qu'est-ce que c'est que ça ?! " s'écria Luigi, " ce champignon t'a fait grandir, rien qu'en te touchant ? Il m'en faut un aussi ! " Les deux héros reprenant courage se remirent en route vers le château de la Princesse Peach. Comme vous le savez déjà , ils rencontrèrent aussi des Fleurs de feu, leur permettant de tirer des boules enflammés pour tuer les ennemis les plus coriaces ! Ainsi, ils arrivèrent jusqu'au château final, de la même façon que cela vous a déjà  été raconté...

Mais la vraie histoire ne se finit par comme Super Mario Bros. vous l'a présenté, le combat final s'est déroulé tout a fait autrement. Dans la château où le Roi Bowser s'était installé, Luigi se fit bêtement avoir par une carapace de Koopa. Perdant ainsi tous ses pouvoirs à  quelques mètres du Boss final, il ne pouvait faire autrement qu'abandonner. Mario dà» donc terminer l'aventure, seul. Leur force résidant normalement dans leur union, le combat était perdu d'avance, c'était obligatoire. Et pourtant... Juste avant d'arriver devant le Roi tyrannique, Mario tomba nez à  nez avec un Koopa vêtu d'une cape jaune. Alors qu'il volait droit sur Mario, lui jeta une boule de feu. Neutralisé instantanément, il laissa tomber délicatement sur le sol une jolie petite plume colorée...

Sans hésiter une seule seconde, Mario la prit, loin d'imaginer ses effets. C'est alors qu'une longue cape jaune apparu sur son dos. De plus, un masque noir se dessina sur son visage, autour de ses yeux. Il acquit au même moment un nouveau pouvoir important : celui de voler. Il piqua donc à  toute vitesse jusqu'à  la salle du Roi Bowser.

" Qui es-tu étranger, et comment oses-tu te mesurer à  moi ? " Ainsi s'exprima-t-il. " Tu ne régneras pas plus longtemps sur ce Royaume ! " Lui dit le plombier. Avant même que le Roi ait pu lui répondre, Mario venait de le saisir et de s'envoler avec lui. " Lâche-moi ! " hurla la créature, " Tu ne peux rien contre moi ! " Mais c'était trop tard, le héros en cape jaune venait de le jeter par la fenêtre, loin, très loin. Les combat était fini, et le Royaume était sauvé.

" Merci... " une voix timide provenant de derrière Mario venait de se faire entendre. " Puis-je connaître le nom de mon sauveur ? " Mario se retourna : c'était la Princesse Peach, dans sa magnifique robe rose. Sous le charme, le plombier se mit à  rougir, et s'enfuit en volant par la fenêtre d'où il venait de jeter Bowser. La Princesse, seule, venait de rencontrer l'homme qui deviendra le plus grand héros de l'histoire du Royaume Champignon... Il venait de tous les sauver, et n'avait rien demandé en échange, ni même dit un seul mot. Il avait de plus fait tomber sa casquette, avec le fameux "M" inscrit dessus.

Le monde reprenant ses couleurs, les journalistes se hâtaient de rencontrer la Princesse pour obtenir quelques mots sur ce qu'elle avait vécu. Malheureusement pour eux, il n'était pas dans ses habitudes d'en donner, elle préférait garder sa vie privée secrète. De leur cà´té, Mario raconta le combat à  Luigi, fier de son grand frère. Le plombier rouge avait ramené un stock de plumes car celle qu'il avait utilisée avait perdu tous ses pouvoirs. Ils s’installèrent près de Toadville où les habitants qui n'avaient pas vraiment l'habitude de recevoir de nouveaux venus les avaient plutà´t bien accueilli, loin de se douter que ce duo de plombiers les avait récemment sauvé. En réalité, personne ne savait que Mario était ce super-héros mystérieux...

Quelques jours passèrent, et la Princesse n'était toujours pas réapparue devant les médias pour leur faire savoir qu'elle était son état après cette aventure. Des rumeurs disaient même qu'elle avait probablement été tuée par Bowser et que Papy Champi ne voulait rien en dire pour le moment, pour ne pas alerter la population.

C'est alors qu'un comité de presse fut convoqué au château pour "une affaire importante". Tous les journalistes du Royaume et même des Royaumes voisin, dont Sarasaland, le Royaume Crêpe, etc., étaient présents. Tout le monde retenait son souffle, s'attendant à  une triste nouvelle... Mais ce fut un grand soulagement quand ils virent arriver le doux visage de Peach ! Mais par respect pour la Princesse, chacun garda le silence, près à  l'écouter. Un long discours sur la situation du Royaume, l'invasion récente, etc. se fit entendre. Mais ce que les journalistes voulaient savoir c'était ce qui avait sauvé le Royaume. La Princesse s'exprima ainsi : " Un héros est venu me sauver. Nous sauver. Il s'agit peut-être d'un des citoyens de notre Royaume, ou de celui d'un Royaume voisin, mais la vérité est la suivante : je ne connais pas son identité. Vêtu d'une cape jaune et d'un masque, son emblème est un "M", à  la vue de sa casquette, qu'il a oublié en me sauvant. Je pense que nous pourront donc tous dire que le sauveur de notre Royaume sera désormais appelé : Super M. Je n'espère qu'une seule chose, c'est qu'il revienne. " Quelques questions fusèrent parmi le public et le comité s'acheva, sans que personne n'en sache vraiment plus.

Mario et Luigi avait suivi tout cela à  la télé. Le plombier vert dit alors " Tu devrais aller récupérer ce que tu as oublié, Mario, si tu comptes venir en aide à  ses habitants à  nouveau. Personne ne sait si ce Bowser pourrait revenir ou pas. Mais une chose est sà»re, tu ne devras jamais dire à  personne que tu es Super M. Ce secret doit être gardé pour le moment du moins. " Acquiesçant, Mario prit une plume et parti à  toute vitesse vers le château.

Peach était en train de lire un livre lorsqu'elle senti une bourrasque de vent entrer dans la pièce. Craignant un nouveau courant d'air, elle alla à  la fenêtre, prête à  la fermer. C'est alors qu'elle entendit " Non, s'il vous plaît. " Surprise, elle laissa tomber son livre sur le sol et se retourna. Ce qu'elle vit l'étonna grandement : Super M, qui avait récupéré et remis sa casquette, se tenait devant elle. La Princesse se calma, puis dit : " Je ne m'attendais vraiment pas à  vous revoir. C'est juste pour votre casquette ou vous comptez rester parmi nous ? " ce à  quoi Super M lui répondit : " Je ne suis jamais très loin. Mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. " Il commençait à  s'envoler. " Nous nous reverrons ? ", dit-elle. " Sà»rement, " puis il partit au loin.

Papy Champi entra en trombe dans la pièce " J'ai entendu du bruit mon altesse royale ! " Peach ne répondit pas, elle s'effondra plutà´t sur le sol. Courant vers elle, le vieillard s'écria " Que vous arrive-t-il ?! " mais d'une voix toute douce, la Princesse répondit " Je... Je suis amoureuse... " Papy Champi leva la tête vers la fenêtre, et un sourire se dessina sur son visage...


Ainsi commence l'histoire de Super M...
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Desmu
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Re: Vos idée : Fics

Message par Desmu »

Après tant d'années d'absence, je reviens dans le monde de la création. nerdz

Certains s'en souviendront peut-être, j'ai arrêté le Sprite Comic il y a près de deux ans, faute d'un manque de temps toujours grandissant. Pourtant, des idées me trottaient encore en tête. Au fil du temps, ces idées de SC ont évolué en quelque chose que je me verrais incapable de retranscrire en univers visuel, faute d'un manque de pratique dans le domaine du custom sprite. J'ai donc commencé voilà peu une fic, ou un roman (c'est vous qui voyez), n'ayant strictement rien à voir avec l'univers Mario, mais avec un nouvel univers inspiré de certaines de mes passions, avec un univers graphique riche, mais "intransposable" en visuel pour le moment. J'ai bien entendu l'envie de voir un jour cet univers mis en image s'il doit avoir du succès, mais je ne me réjouis pas trop vite, j'ai juste écrit ça pour le fun. Je suis donc ravi de vous présenter aujourd'hui ma première création en tant que Desmu.

ARDAMU

(non, j'ai pas encore fait de logo qui pète, vous m'en voyez navré)


Le topo : Igor, c'est un gars qui n'a pas de bol, mais alors, vraiment pas. Vivant en marge de la société depuis bien seize ans dans un milieu précaire, tout le monde l'a laissé tomber pour une raison qu'il ne pourrait identifier. S'il ne cache pas en lui une autobiographie de l'auteur, ce dernier s'estimant chanceux à côté de lui ; du jour au lendemain, il se retrouvera pourtant projeté dans une société parallèle à la sienne sur la planète Anuva. Ses habitants, les Mikava, sont tous des humains désespérés sur Terre. Mais parce que l'union fait la force, ce monde est fait pour leur redonner le goût de vivre et leur permettre une existence peut-être meilleure... même si tout ne sera pas de tout repos.
Mélangeant plusieurs types d'humour sur un fond extrêmement noir, ce qui paraît être une intrigue classique au premier abord va voir une opposition entre gentils et méchants se muter en une opposition entre deux points de vue entre lesquels il devient difficile de faire un choix.

Actuellement, quatre chapitres sont déjà écrits. Je ne m'engage à aucune régularité de publication, mais avec un peu de chance, je peux l'avoir presque fini d'ici à la fin de mes vacances si je m'y mets sérieusement. Je vous présente déjà le prologue et le premier chapitre aujourd'hui, on verra après pour le reste.

Prologue
À quoi bon ?

Pourquoi espérer le bonheur ? S'il est une finalité inaccessible de la vie, pourquoi s'évertuer à le chercher ? Pourquoi espérer ? L'espoir est, au même titre que la religion, l'opium du peuple. Marx qualifiait ce type de croyance ainsi, pensant qu'elle n'était qu'une illusion populaire, un moyen d'échapper à la réalité. J'estime l'espoir au même niveau. Il faut toujours être pessimiste et envisager le pire, on limite ainsi la déception face aux faits. Espérer, être optimiste, cela ne mène qu'à la déception, nous ne sommes jamais satisfaits de ce qui arrive. Le seul moyen d'échapper à cette mauvaise impression est d'être fataliste.
Prenons un exemple, vous achetez un ticket de loterie, où à un quelconque jeu de hasard de même nature, uniquement crée pour siphonner les biens monétaires de celui qui contribue à son financement de la sorte. Vous n'avez qu'une chance sur deux d'avoir acheté le bon ticket, vous pensez donc que l'espoir de gagner est suffisant. Pourtant, ce fait de perdre dans un cas sur deux persiste, et la déception se lit sur votre visage si ce cas se produit. Vous avez perdu de l'argent après avoir voulu espérer en gagner plus que dépensé.
Des exemples comme celui-ci, il y en a des milliards. Le malheur frappe toujours les mêmes personnes, s'acharne sur de pauvres gens, tandis que d'autres nagent dans la réussite sur tous les points, sans jamais connaître de revers. S'il existe réellement un être supérieur, un Yahvé, un Dieu, un Allah ; celui-ci doit être la pire ordure ayant jamais existé pour permettre tant d'injustice, de pauvreté, d'acharnement, de misère. Nous n'aurions été façonnés que pour subir le sadisme d'un omniscient mégalomane, un être immature s'amusant à construire de petits êtres en plastique pour leur faire subir ses caprices personnels. Et certains d'entre nous vouent un culte à ce destructeur.

Je m'appelle Igor, et je ne crois plus en rien.
Penchant un œil vers la fenêtre, je contemple la grisaille du ciel, la pluie qui ne cesse de s'abattre sur cette Terre bien morose. Ce triste village français, Villanbourg, reflète tout ce qu'on peut obtenir de ce monde. Ennui, désespoir, pauvreté, injustice et intolérance.
J'y suis né seize ans plus tôt et y habite encore. Je suis passionné de l'univers Mirval grâce à de vieux comics retrouvés dans le grenier d'un parent pendant mon enfance. J'y trouve un petit cocon de plaisirs et de joies que je me dois de quitter sans cesse, la réalité m'appelant, pour que je m'y morfonde. Les super-héros de ma légère collection personnelle me transportent dans un univers parallèle, où je peux sourire et vivre. Les gentils gagnent contre les méchants, la perfection se personnifie en un surhomme, tout y est... irréel.
Le monde dépeint dans ces illustrés est hélas loin d'être proche du réel. Que fait Supraman quand un misérable gars de 1ère ES se plonge dans la solitude, faute de gens capables de l'accepter ? Que fait Nickel Man quand un misérable gars de 1ère ES ne peut approcher personne, sous peine de susciter le dégoût ? Que fait Rainbow Woman quand un misérable gars de 1ère ES se plaint de son sort, alors que d'autres dans le monde peinent à vivre, faute de manque de nourriture, de logis, de paix ? Pourquoi croire en un dieu et lui vouer un culte, s'il permet tant d'erreurs sur un si petit caillou ? Pourquoi croire aux promesses politiques, sans cesse contestées, et menées dans l'unique but de permettre un redressement économique au détriment de la santé humaine ?
Dans ma chambre à coucher est caché un nœud de corde coulant, prêt à contribuer à l'irréparable. Il suffit simplement d'attendre le pire moment, où plus rien ne pourra être sauvé, où Mirval ne me maintiendra plus en vie, où la véritable pauvreté me frappera à mon tour, faute d'emploi disponible, de logement accessible, de nourriture trop onéreuse. Je ne suis pas issu d'un milieu privilégié, ma route n'est pas toute tracée par le compte bancaire de mon père, balayeur, ou par celui de ma mère, rayée des listes de chômeurs comme des millions d'autres personnes, malgré de multiples tentatives désespérées de décrocher un emploi. Je vis dans la précarité, mes parents peuvent tout perdre après un claquement de doigts, je sais que la fin est proche...

Voilà seize ans que les jours se suivent et se ressemblent. Réveillé à six heures du matin par mon père, je prends mon petit déjeuner dans la pièce voisine, composé d'un de ces croissants sans goût de marque discount et de lait de la même maison, non sans l'avoir passé au filtre pour en retirer les solides le composant au quart. Après une demi-heure de trajet en voiture, mon père me dépose devant les portes de mon lycée à sept heures du matin. Les transports en commun étant hors de prix et mon paternel travaillant dans vingt minutes à un quart d'heure d'ici, j'arrive certes devant les portes d'un établissement fermé, mais les économies sont drastiques. Trois quarts d'heure s'écoulent dans l'ennui. Assis sur un muret voisin, je n'ai d'autre choix que d'attendre. Pas question de prendre avec moi un comic, il serait abîmé dans mon sac, voire volé. N'ayant que peu d'argent, je ne peux me permettre de payer une occupation.

Huit heures moins le quart, les portes s'ouvrent et je rejoins la salle de classe sans attendre, souhaitant éviter la pluie et les habituelles moqueries de certains gars de la cour du lycée. Depuis ma scolarisation, personne n'a voulu m'approcher en signe d'amitié. Les mentalités n'ont pas changé depuis la maternelle, et je suis toujours le pauvre, moche, qui pue, que personne ne veut comme ami. Quand je m'approche d'un groupe, celui-ci s'éloigne de moi. Chaque jour, je cherche à me remémorer un possible événement de mon enfance qui aurait poussé les autres à m'éviter à ce point pendant tant de temps, sans succès.
Je n'ai donc pas d'amis, et donc personne pour me défendre des imbéciles, poussant le rejet encore plus loin et se distrayant en me menant la vie dure par un bizutage permanent. Un jour noyé dans les cabinets, un jour maquillé au surligneur ou au marqueur, un jour rentré chez moi sans sac, ou avec des affaires scolaires détruites, un jour enfermé dans un sac poubelle, ... Les différentes administrations n'ont rien fait, corrompues par les familles riches défendant leurs enfants, sages et obéissants chez eux et ne pouvant être si brutaux, même hors du nid familial.

Voilà pourquoi je rejoins ma salle de classe si tôt. Les cours se suivent et se ressemblent. Ne pouvant me distraire avec d'autres personnes, n'ayant pas de vie sociale, j'en tire un certain avantage côté travail, pouvant être mené sans crainte de perdre mon temps libre. Peu de mauvaises notes, un avis neutre systématique du conseil de classe, des professeurs, me récompensant d'un « Bon travail. » en guise de remarque sur le relevé de notes. Toutefois, personne ne se joint à moi lors des travaux de groupe, que j'effectue systématiquement seul. Le pire survient lors des passages à l'oral, où personne ne m'écoute, où le chahut est omniprésent, où l'enseignant se contente d'un « S'il vous plaît... » las pour ramener l'ordre dans la classe pendant deux secondes.
Les récréations se passent également non loin des salles de classes. Si la porte est fermée, je préfère attendre devant plutôt que de prendre le risque de sortir et d'être attaqué. Je prends mon déjeuner en ville, le repas de la cantine étant encore hors des moyens de mes parents. Avec deux euros en poche chaque jour, je tente de dénicher une bonne affaire. Le centre commercial n'est pas loin, les sandwiches de marque distributeur non plus.
À la sortie du lycée à six heures, mon père me récupère après avoir attendu quarante minutes à son tour, passées à lire le journal pour s'abreuver de mauvaises nouvelles que la propagande aura bien voulu lui donner. Les devoirs sont faits après un repas peu frugal, un chapitre d'un livre est lu, puis le sommeil est gagné.

Ainsi va ma vie depuis de longues années. De la maternelle au lycée, rien n'a changé, si ce n'est que mon repas m'était fourni par ma mère dans mon plus jeune âge. Parfois, malgré mes tentatives d'éviter le bizutage, je suis malgré tout piégé. Il se passe rarement une semaine sans qu'un seau d'eau sucrée ne me tombe dessus, ou que je ne sois attaqué aux boulettes de colle en classe, et je n'évoque pas le pire. Pas de soutien, pas d'amitié ou d'amour partagé.

À quoi bon ?
Chapitre 1
C'était un jour comme les autres. Aujourd'hui, le bizutage y était allé fort. Alors que j'avais trouvé un banc vert pour m'asseoir en ville pour mon déjeuner, je l'ai senti glissant. Un segment marron se trouvant sur l'assise laissait deviner qu'une pancarte « Attention, peinture fraîche ! » avait été déposée ici. En me levant, mes habits avaient verdi, et le banc devinait mes formes en marron. Cinq minutes s'étaient écoulées avant qu'une rafale de plumes ne m'attaque par derrière, poussées par un souffleur électrique de Wolfgang Ulrich, l'un de mes « bizuteurs » les plus fidèles. Une demi-douzaine de ses amis, munis de smartphones filmaient la scène, retransmise en direct sur Internet, puis envoyée sur les sites de partage de vidéos avant la fin de la journée. « Le coq vert » avait dépassé le millier de vues en un jour.
Malgré un lavage improvisé sous l'eau de pluie, la peinture restait fixée sur mes vêtements. Mon père me récupéra le soir, non sans pousser un soupir après avoir vu mon état.
« Encore cet idiot de Wolfgang ?
- Oui, papa.
- Incroyable. Qu'est-ce que tu lui as fait pour mériter pareil traitement ?
- Je ne sais pas.
- Tu sais que j'aimerais te changer d'école, mais mes moyens ne le permettent pas. Tu ne peux pas te défendre face à ce sale gosse ?
- Tu ne te souviens pas de ce qui s'est passé à l'école élémentaire, quand j'ai voulu lui résister en employant la force, après qu'il ait déchiré mon T-Shirt ?
Mon père marqua un temps.
- Oui, j'oubliais. Le pion, témoin de la scène, a saisi le conseil d'administration. Tu as été sanctionné pour usage de la violence. Le conseil corrompu n'a pas tenu compte de ta légitime défense, puis Wolfgang s'en est seulement tiré avec une griffure au bras.
- Excuse-moi papa, je te fais honte.
- Tu n'as pas à t'excuser, ce monde est simplement injuste. »
La conversation se terminait, mon père installa sa serviette sur le siège passager de la voiture pour éviter de salir ce dernier davantage, déjà bien usé. Après m'avoir rappelé une fois de plus à quel point la serviette était l'objet le plus utile de l'univers, essayant de détendre l'atmosphère, nous retournions chez nous.

Il est l'heure de se coucher. Après avoir lu Enivrez-Vous de Charles Baudelaire, ce grand poète que j'ai découvert grâce à mon professeur de Français nous faisant étudier son œuvre, dépeignant la réalité du monde par ses écrits lucides ; comme à mon habitude, je pose ma tête sur l'oreiller, verse une larme, puis m'endors.
Au cours de la nuit, le sempiternel train-train quotidien se brise subitement. Quelque chose se produit me faisant sursauter. Un petit cercle de lumière se matérialise en plein milieu de ma chambre dans un bruit sourd, puis se mue en segment, en une porte de cristal en jaillit. En apparence beau diamant violacé, voilà bien longtemps que je n'avais vu quelque chose de si coloré. La porte à double-battants s'ouvre vers moi, et un être étrange apparaît derrière elle.
Derrière lui, un fond violet tout aussi psychédélique, une porte sur une nouvelle dimension semble s'être ouverte. L'être en question est aussi haut que moi et détient une apparence humanoïde, mais s'accordant au style de la porte. Vêtu d'une armure de cristal aux reflets verts, composée d'une multitude de pièces, dont un casque masquant son visage, mais laissant apparaître des traits humains, semblable à une cagoule surmontée d'une protection recouvrant le crâne ; il semble sortir d'un jeu vidéo aux graphismes vectoriels. Quelques secondes après sa révélation, il me tend la main et me parle.
« Suis-moi. »
Aveuglement, je le suis, je n'ai de toutes façons rien à perdre. Au mieux, je meurs ; au pire, je survis.

Nous nous retrouvons dans une sorte de capsule sphérique transparente d'environ trois mètres de diamètre. Deux bancs rectangulaires sont disposés sur un plan servant de sol stable. Le tout est lisse au toucher, comme s'il n'était fait que d'une matière. Mon hôte tapote quelques boutons et la capsule se met à vibrer. Ne pouvant rester bouche bée, j'ose quelques mots.
« Qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Sarantu, je suis un Mikava, et je suis ici pour donner un sens à ta vie.
- C'est pas faux.
- Cette capsule et son contenu sont invisibles de l'extérieur. Tu peux voir sans être vu. Observe autour de toi, et je t'expliquerai tout. »

Sans comprendre, pensant que l'appel à l'enivrement de Baudelaire m'avait saisi et noyé dans l'eau de vie, m'ayant fait oublier jusqu'à sa consommation ; je suis bêtement les paroles de cette chose, pensant que le délire s'arrêterait rapidement. La capsule est en mouvement dans l'espace au-dessus d'une planète. Autour de moi s'épanouit une vision irréelle. Un univers violacé s'étale dans l'espace. Le sol est une nappe translucide, paraît lisse mais riche en relief, tels un amas d'ondes ou de dunes aux formes continues. Un cœur de lumière éblouissante mais non aveuglante se situe sous le sol. Plus loin apparaît une sorte de cathédrale, bien plus grande que celles des livres d'Histoire. Sa structure est extrêmement détaillée, sa construction a dû prendre des siècles avant de s'achever.
« Bienvenue sur Anuva, Igor. Voilà quelques temps que nous t'observons, et tu détiens le profil parfait pour intégrer les Mikava.
- Si vous m'observez depuis quelques temps, pouvez-vous me dire quelles substances hallucinogènes ont pénétré mon organisme aujourd'hui ?
- Strictement aucune.
- Bien, alors, je dois être mort et emmené dans un quelconque plan métaphysique. Quelle religion avait raison en fin de compte ?
- Tu es toujours en vie. »
Voilà, vous pouvez jeter les tomates maintenant. (^^)
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Re: Vos idées : Fics

Message par Koop »

WOAH. C'est le seul mot assez fort pour qualifier ça. Tu as un talent incroyable, et je m'y connais dans ce genre de chose. C'est un peu déprimant, mais c'est une histoire qui mériterais au moins la publication...

Sinon, la mienne, bien moins bonne:

Les tènèbres du coeur

Prologue: Le début de la fin.

C'était une belle journée. Un soleil radieux illuminait un ciel lavé de tous nuages par un violent orage de la veille, les oiseaux chantaient... Bref, c'était une journée comme il y en avait tant d'autres au royaume Champignon. Nous étions dans la province de koopaland. A cette époque, ce qu'on pouvait considérer comme le berceau de la civilisation koopa était sous domination du royaume Champignon. Mais, en ces temps troublés de guerre, cette position était un symbole si fort dans le camp adverse que cela déplaisait au plus haut point au roi Bowrington, le père de Bowser, qui n'avait que 5 ans.
Le roi continuait le combat entamé par son propre père, le roi Bowsatton, des décennies plus tôt. La haine cordiale que se vouaient les deux pays était à l'origine d'une autre guerre entre ces voisins. Même si le royaume de Bowrington était en position évidente de sous nombre, car les royaumes de Sarasaland et de l'île des Yoshi étaient alliés au royaume Champignon, l'armée des koopas était mieux entrainée et plus nombreuse. La contrée de koopaland avait régulièrement était l'objet d'invasions successives par l'un et l'autre camp. Posséder koopaland, c'était posséder un symbole dont l'un et l'autre camp avait besoin.
J'étais alors un tout jeune soldat koopa, avide de faire mes preuves. Je rêvais, comme tout mes semblables, de devenir quelqun, d'être un symbole pour tous, d'être un première page sur les livres d'histoire... Chose qui ne risquait pas d'arriver. Nous passions dans un de ces petits villages millénaires où le temps semblait s'être arrêter. Je passais devant une petite maison qui ressemblait à une carapace géante dont la porte était le trou pour la tête et les fenêtres ceux pour les bras et les jambes. J'entendis alors un bruit. Un hurlement venait de retentir, suivit par un autre. Moi et mes amis et frères d'arme, nous nous précipitâmes vers la maison. Nous nous appretions à enfoncer la porte lorsque que nous vîmes qu'elle était ouverte. Et là, nous avons trouvé une koopette qui accouchait. On s'est précipité vers elle pour l'aider. Le bébé était déjà en train de sortir.
"C'est un garçon". a déclaré mon pote Koopanders.
Je me souviendrais de ça toute ma vie. La mère était crevée mais elle avait l'air en bonne santé.
"Comment il s'appelle? a demandé Koopatus.
-Koops, a répondu la koopette. Comme son père..."
Elle a eu un faible sourire, et elle est tombée à terre. On a cru à un malaise, mais c'était ce genre de malaise dont on ne se réveillais jamais. IL y avais un mince filet de sang sur sa bouche. Elle était morte. On s'est retourné vers le petit, et on a rien dit comme si il avait pu comprendre.
"Koops... J'ai dit."
Là, le sergent Koopsi est entré, il a dit "On bouge les gars, allez!". Il nous a regardé nous, puis le petit, puis la mère encore soutenue par Kooplinton. Il a tout de suite compris.
"Amenez-le à l'orphelinat le plus proche. A-t-il dit."
Ca nous a mis la boule au ventre, à moi et aux autres, mais on a obéi. Moins d'une heure plus tard il était casé.
Ca me fais un foutu souvenir, ça oui... Et ça me fait froid dans le dos quand je le vois maintenant.

Propos recueillis par Koopa troopa auprès de l'ex soldat Kooparton.

La suite est sur LMDM (bien sûr je la posterai aussi ici!).
"Oui mais quand tu lances un débat politique ici ça tourne au vinaigre en général.
Dénommé Koopa, vous êtes le vinaigre."

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Re: Vos idées : Fics

Message par Koop »

C'est bien sur le forum. Mais t'en fais pas, la suite viendra ici! ;)
"Oui mais quand tu lances un débat politique ici ça tourne au vinaigre en général.
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Re: Vos idées : Fics

Message par Desmu »

Chapitre 2
La conversation se poursuit, alors que la capsule flotte en mouvement de spirale autour de la cathédrale. Reflétant cinq couleurs dans plusieurs nuances, la séparation chromatique semble distinguer les parties de la cathédrale. Sa base est cylindrique et d'un bleu plutôt sombre, d'une bonne centaine de mètres de diamètre pour une hauteur de dix mètres, surplombée de huit tours similaires, séparées de la même distance sur le pourtour du cylindre, d'une dizaine de mètres de hauteur pour cinq de diamètre.
Le niveau supérieur est similaire à la base, mais plutôt parallélépipédique et composé de quatre tours, une dans chaque coin, mesurant cinq mètres de côté environ. En nuances de vert, entouré par les huit tours de la base, il était de moitié moins grand que le niveau inférieur.
Une grande colonne jaune d'une vingtaine de mètres de haut pour dix mètres de diamètre émergeait en son milieu, en nuances sombres comme le reste, faute d'un endroit peu éclairé, le cœur de la planète resplendissant peu. Un autre parallélépipède, rouge cette fois-ci suivait, large de vingt mètres de côté mais haut de cinq mètres seulement. Enfin, une petite pyramide à base carrée, haute et large de deux mètres, blanche et éclairée de l'intérieur, terminait la structure en son sommet.
J'ai toujours aimé la géométrie et mesurer à vue d’œil, ce qui, je vous l'admets, est franchement rébarbatif.

Assailli de questions, je commence à m'intéresser à ce nouvel environnement.
« Cet endroit est joli, oui, mais il va falloir m'expliquer certains mots que vous avez employé tout à l'heure, Aniva, Mikuva, …
- On peut voir la Terre depuis ici, mais sans être vus grâce à un bouclier similaire entourant Anuva à celui recouvrant notre capsule. C'est une planète dix mille fois plus petite que cette boule de nuages faisant partie du panorama. Son sol est composé d'une nappe de cristal violacée et transparente comme tu peux le voir. On y trouve également des mers sombres comme de l'encre noire, qui nous alimente en énergie. L'édifice que tu vois est une sorte d'académie Mikava. Ce mot caractérise notre organisation, dont on a un peu pompé le principe et les bases des chevaliers, mais je t'expliquerai ça plus tard.
- Vous trouvez que j'ai une tête de chevalier ?
- Patience, je continue mon explication. Cette académie constitue le point culminant de cette planète. Nous sommes environ soixante dix mille élus ici, tous humains rejetés de la société terrestre et souhaitant vivre dans un autre monde, loin de la marginalisation qui nous accable. Anuva est le fruit d'un humain, aux connaissances avancées en technologie et fan de science-fiction, marginalisé sur Terre également, profitant de son savoir pour générer ce monde à partir de machines. Le projet a débuté en 1980 pour n'aboutir que vingt ans plus tard. Dès lors que la planète, l'académie et les capsules de transport interplanétaire furent parfaitement au point, il s'est mis à sillonner le monde à la recherche de nous tous, ces erreurs du conformisme, pour leur proposer une nouvelle vie loin du rejet, dans un autre monde, auprès d'êtres similaires.
- Vous offrez un nouvel espoir à ceux qui n'en n'ont plus. Vous réunissez les gens dont une société n'a pas voulu pour en fonder une autre. Voilà qui est honorable.
- Cependant, comme toi, beaucoup de sceptiques et de gens ayant perdu toute confiance en eux composent nos rangs ; malgré le contact humain trouvé envers les autres, ces états d'esprit persistèrent. Le créateur d'Anuva décida alors de redonner le sourire aux occupants de sa planète. Il donna ainsi un sens à notre organisation en créant de véritables objectifs, de buts à atteindre. Heureux en voyant ce qu'il avait crée, il fut logiquement le premier humain a être devenu heureux grâce à la société Mikava. Les membres, soudés entre eux dans la détresse se soutenaient mutuellement, et pour la première fois, n'étaient pas abandonnés. Beaucoup ont retrouvé le goût de vivre après quelques semaines, ont réussi à être appréciés sur Terre, se sont fait des amis, ont formé un couple, …
- … en exposant leur fier habit futuriste et en disant être capables de se faire des amis auprès de ceux s'en sortant déjà ?
- Comme tu peux le voir, les traits de nos visages sont peut-être soulignés par notre armure, mais il est absolument impossible de nous retrouver sur Terre d'après notre allure sur Anuva. C'est une idée de notre fondateur. Aujourd'hui, tous les Mikava ont signé une clause de confidentialité, s'engageant à préserver leur anonymat et celui des autres s'il leur était malencontreusement révélé, montrant ainsi que l'exclu n'a pas de visage, et peut être n'importe qui. Il est interdit de revendiquer l'appartenance à notre organisation sur Terre contrairement à ce que tu suggérais, c'est ce qui est appris en son sein qui peut s'utiliser là-bas, pour permettre de mieux vivre en s'affirmant positivement.
- Cela n'explique pas cet habit et ces allures futuristes.
- Comme expliqué avant, notre fondateur est fan de science-fiction. En créant Anuva, il rend hommage à plusieurs univers. Le style graphique est inspiré de Torn et notre société est inspirée des guerriers Madi de Stra Wras. Notre monde ayant évolué au fil du temps, il nous a paru important d'établir une hiérarchie dépassant la logique apaisé-tourmenté. L'académie est divisée en cinq parties catégorisées par leurs couleurs. Le créateur vit dans la petite pyramide au sommet, veillant sur Anuva, dégagé de toute responsabilité car ayant délégué sept maîtres suprêmes, à la sagesse maintes fois prouvée et à l'esprit totalement apaisé, se réunissant en conseil lors des situations de crise dans l'étage rouge. Les problèmes plus mineurs et le choix des nouvelles recrues sont attribués aux trente-cinq maîtres de l'étage jaune. Chacun est susceptible de remplacer un maître suprême si la situation le demande, auquel cas il serait nommé par le créateur. Tous sont reconnus pour avoir été les meilleurs des chevaliers, ces derniers portant le grade vert. Composant environ le quart de la population de la planète, ils sont chargés de former trois nouvelles recrues à l'optimisme et à la socialisation, ils élisent également les maîtres parmi eux si l'un des gradés de l'étage jaune devait être remplacé. Enfin, les nouvelles recrues sont alors des apprentis, logés dans l'étage bleu, composant environ les trois quarts de la population ici, ce sont eux qui sont susceptibles de retrouver le goût à la vie par les enseignements du chevalier. Tous sont susceptibles de le devenir, à condition d'avoir trouvé l'état heureux, ceci peut l'être par plusieurs moyens, comme expliqué précédemment. »
Les explications continuent, tandis que la capsule franchit deux portes au niveau du sol, reliant l'extérieur à l'étage bleu par une ouverture carrée de trois mètres de côté. L'intérieur m'éblouit. Les murs sont d'une clarté impressionnante. Toujours en nuances de bleu, les parois semblent émettre une sorte de lumière éclairant une énorme salle, semblant se répartir sur tout le niveau bleu. Des milliers de capsules flottent en l'air, des chambres personnelles pour chaque apprenti d'après Sarantu, disposant d'une certaine intimité dans un petit espace. Diverses voies relient ces capsules entre elles. Je reste en admiration devant ce décor irréel.
« Ça fait beaucoup d'explications, je ne retiendrai pas grand-chose.
- Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser.
- Si je comprends bien, je pourrais donc devenir votre apprenti si j'accepte de venir ici ?
- En effet. Ta présence n'est pas obligatoire, nous te proposons simplement notre aide.
- Mais du coup, vous, vous connaissez mon identité, je ne suis plus anonyme.
- C'est là une exception de la clause de confidentialité, le chevalier connaît le vrai visage de son apprenti, vu qu'il est chargé de le recruter par demande du conseil jaune l'ayant repéré. Mais son anonymat est malgré tout protégé.
- Et les noms des gens ne mettent-ils pas sur la voie ? Un Pierre-Paul-Jean-Jacques risque fort de se faire remarquer si retrouvé dans la réalité, contrairement à un Martin.
- Sarantu est un pseudonyme, nous avons tous des pseudonymes ici, et tu pourras en choisir un parmi ceux disponibles.
- Je ne vois pas d'escalier, d’ascenseur, de tire-fesses ou d'autre moyen de transport entre les niveaux, comment accéder aux autres étages ?
- Les couleurs imposent également les réglementations. Il y a bien un escalier en colimaçon permettant d'accéder au niveau vert au centre de cette pièce, mais il n'est accessible qu'aux grades plus élevés. De la même manière, je ne peux accéder ni aux salles des conseils, ni au sommet, car je ne suis que chevalier.
- Vous parliez de problèmes et de crises tout à l'heure, vous auriez des exemples ?
- Le conseil jaune gère les crises mineures et problèmes internes, comme le viol de la clause de confidentialité, l'étude des cas des apprentis en difficulté, la rétrogradation éventuelle des membres, … Mais généralement, peu de problèmes surviennent, et leur réunion est rare. Le conseil rouge intervient encore moins. Il gère les problèmes externes pouvant affecter gravement notre ordre.
- Mais comment une association, se fixant comme objectif la réinsertion des malheureux, peut subir des problèmes majeurs ?
- Comme je l'ai dit, l'intervention du conseil rouge est rarissime, mais toujours est-il que son existence est justifiée... »
Sur ces mots, Sarantu se mue dans le silence, je n'ose en demander plus pour le moment, le sujet ayant l'air fâcheux.
Chapitre 3
Le voyage de la capsule continue, le reste de la planète est survolé. Je contemple alors les mers sombres dont parlait Sarantu tout à l'heure. Je ne parviens toujours pas à me faire à l'idée qu'un endroit à l'aspect si psychédélique puisse exister. D'autres apprentis et chevaliers circulent à sa surface, tous portant une toge unie, reflétant leur grade par la couleur. De petits édifices cubiques et bleutés, mais de manière plus claire que l'académie, sont également implantés tout autour de la planète. Le chevalier continue ses explications.
« La toge est la tenue réglementaire ici. On ne peut revêtir son apparence humaine. À l'inverse, on ne peut porter la toge sur Terre. L'armure est le costume intermédiaire, contrairement à la toge, on peut le personnaliser ; et il peut être porté aux deux endroits. On se ressemble tous, sans distinction autre que le pseudonyme. On parvient à se reconnaître par la visière intégrée à notre ''cagoule'', affichant divers renseignements, dont ce pseudo, l'heure, la météo, l'horoscope, … Après, c'est à nous de choisir ce qu'on veut afficher.
- Pourquoi porter une armure ? Votre organisation me paraît pacifique.
- Elle permet plus de souplesse, est plus pratique pour manier les équipements dont on trouve les codes dans ces petits bâtiments en bleu. Nous pouvons matérialiser des objets par la pensée, armes, véhicules, … Certains sont réservés à des grades plus élevés également.
- Allez-vous enfin me dire ce qui se trame derrière cet aspect militaire ?
- Et bien … Je n'aime pas trop aborder ce sujet, mais si je ne le fais pas, je serai sanctionné par les maîtres. M'enfin bref. Cinq ans après notre création, un apprenti récalcitrant s'est trouvé dans nos rangs. Notre société de grades n'était pas encore établie et le fondateur formait encore de nouvelles recrues, dont cet apprenti au pseudo initial que j'ai oublié. Il était très ambitieux à l'idée de pouvoir s'intégrer au monde réel par les Mikava. Cependant, il échoua à quasiment toutes les épreuves, et gardait sa situation désespérée sur Terre, la faute à pas de chance. Devenu fou par le manque de réussite, l'échec permanent, il a codé un jet-pack, volé des copies de plans d'Anuva, puis fui la planète. Quelques mois plus tard, ce gros rocher était matérialisé. »
Sur ces mots, le chevalier pointe du doigt une petite planète noire, à une trentaine de kilomètres d'ici. Dix fois plus petite qu'Anuva, une aura orangée l'entoure, peut-être pour l'éclairer. L'explication continue.
« Voici le satellite sombre Obero. Des renseignements dont on dispose, l'apprenti s'est rebaptisé Feltro et s'est auto-proclamé roi de ce monde, sans parvenir à recopier tous les points d'Anuva, ce qui en fait un satellite en orbite autour de notre planète. Toutefois, le camouflage y est également activé, et on ne peut voir ni Anuva, ni ce caillou depuis la Terre, faute de l'utilisation des mêmes procédés. Il n'y a pas de structure à sa surface, on suppose qu'il s'est réfugié sous terre. Feltro y a fondé les Migono, un peuple similaire aux Mikava, mais aux objectifs opposés. La folie de l'apprenti l'a fait raisonner de manière prétentieuse : si lui ne parvient pas à être heureux, personne ne doit l'être. Ainsi, Feltro souhaite disperser la mauvaise pensée, la gangrène dépressive à travers le monde et espérer ainsi répandre le malheur extrême sur le monde. De ce qu'on suppose, les Migono sont actuellement sept mille et n'ont pas de société de grades, c'est une autocratie. Mais il y a malgré tout un code couleur. Ils ressemblent tous aux Mikava, mais sont de couleur orangée.
- Voilà qui n'est pas rassurant.
- Leurs moyens sont également plus extrémistes. En plus de déceler les dépressifs pouvant joindre nos rangs et les recruter dans les leurs avant nous, ils peuvent corrompre un apprenti Mikava en formation et tuer les autres grades aptes à transmettre la bonne parole.
- Mais, comment peut-on vouloir rejoindre une association de dépressifs cherchant à répandre le malheur ?
- On ne connaît pas vraiment leurs méthodes de recrutement. On pense que l'hypnose y est pour quelque chose, ou un truc comme ça.
- S'ils tuent les Mikava, pourquoi ne pas attaquer directement Anuva ?
- Ils n'ont jamais mené d'attaque de grande ampleur ici, mais la proximité nous fait penser qu'elle surviendra un jour. Nous avons donc développé armures et équipements en conséquence pour nous protéger. Aujourd'hui, chaque Mikava dispose d'une lame spéciale pour se défendre face à un Migono. Nos armures sont plus dures que le diamant, mais les lames permettent malgré tout de les transpercer.
- Mais alors, où ont lieu les combats ?
- Directement sur Terre. Les humains n'appartenant à aucune des deux organisations ne peuvent voir des objets Mikava ou Migono en action, ce qui évite les fuites dans les médias, notre existence est un secret maintenu à grande échelle. »
Sur ces mots, la capsule rejoint son point de départ. Sarantu sort alors une brochure de son armure.
« Nous avons établi cette société de grades et ces restrictions en ayant vu ce que pouvait provoquer un trop-plein de confiance envers les apprentis, il est préférable de garder du recul. Maintenant, si tu souhaites nous suivre, je t'invite à lire ce livret, recensant tout ce que je t'ai dit et comprenant notre règlement et le formulaire d'inscription. Je repasserai demain à la même heure et tu me diras si oui ou non, tu souhaites rejoindre les Mikava. »
La porte de la capsule s'ouvre, donnant sur ma chambre. Sarantu m'adresse un salut amical, puis referme les portes, qui disparaissent selon un procédé inverse à leur apparition. Je regarde l'heure, je me suis absenté une demi-heure. J'observe brièvement la documentation qui m'a été laissée, un joli petit livre à couverture métallique grise avec l'inscription ''MIKAVA'' gravée sur l'avant, un logo bizarre à l'arrière est gravé également, représentant l'académie et son reflet dans une mare, le tout surplombé par le Soleil. En feuilletant rapidement, je me rends compte que la centaine de pages au format A5 est fabriquée dans une sorte d'aluminium très solide, malgré une épaisseur de page inférieure à celle d'une feuille de papier basique. Du texte, des illustrations schématiques ou peintes, voilà un objet plutôt coûteux en fabrication apparemment, que trois mois de salaire paternel auraient peut-être pu payer.
L'ouvrage est caché dans mon chevet, je me recouche, mais je me vois incapable de dormir après ce qui vient d'arriver.
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Yoshi-chan
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Re: Vos idées : Fics

Message par Yoshi-chan »

Bjr.

Après plus d'un an, j'ai décidé de me remettre à la fanfiction Tavu un peu Desmu? Je te pique la vedette :3. pardon pardon pardon pardon Patapay T_T. Alors je vous présente mon nouveau projet:
Paper Mario: La 7ème Lune
Un titre digne d'un film de Twilight, j'ai honte.

Il y aura évidemment des OC (Original Characters = Personnages Originaux), parce que j'adore en mettre :pac. Je tiens juste à faire une dédicace à Eboorifée, c'est en lisant ses fanfictions que l'envie m'est venue, que ça soit pour la Galaxie perdue ou celle-ci. (Oulah ça date)

Bref, stop le blabla, place à la lecture.
Spoiler :
Chapitre 1
Affalé sur la table avec plusieurs livres empilés autour de lui, Mario dormait tranquillement. Rêvant de diverses choses que son esprit pouvait lui apporter, ses précédentes aventures pour sauver sa belle princesse du vil Koopa Bowser, les amis qu'il a rencontrés pendant son périple, tout lui revenait en mémoire comme la longue bande d'un film éternel. Son rêve semblait agréable, il souriait dans son sommeil, jusqu'à ce qu'il eut une vue sur un ciel étoilé, une lune brillante dominant le firmament, mais cet astre commença à inquiéter Mario quand elle prit une teinte rougeâtre jusqu'à devenir plus foncé et vira au noir d'encre. Il ne pouvait voir plus, car il se fit secouer par Luigi, un réveil un peu brutal. Le grand-frère émit un grognement sonore en se redressant, ce qui alerta Russ T qui était d'abord plongé dans son énorme bouquin.

-Veux-tu faire moins de bruit? Nous sommes dans une bibliothèque ici. Murmura le Toad Cultivé.

-Il y a personne mis à part nous trois, on dérange personne. Bailla le plombier.

-Si, moi. Je suis en plein dans un chapitre crucial, c'est fascinant de découvrir que le royaume champignon existe depuis plus de deux mille ans! S'extasia Russ T, rêveur.

-Mouis, mais ce n'est pas ce que nous sommes venus chercher. L'interrompit Luigi.

Fouillant dans les nombreuses étagères, le moustachu en vert vérifia soigneusement les ouvrages à porté de main, ce qui n'est pas le cas de son frère qui bailla bruyamment dans un coin de la pièce, tout en se faisant sermonner par Russ T. Luigi fut soudain intrigué par un gros livre posé à plat tout en haut de l'étagère, il se mit sur la pointe des pieds pour essayer de l'attraper, en vain. Non découragé, il chercha un tabouret, mais les seuls qui étaient présent dans la petite bibliothèque étaient déjà occupés par son frère et le Toad. Il eut soudain l'idée de l'escalader, mais à peine avait-il poser un pied sur l'étagère que Russ T lui fit un regard noir, l'arrêtant dans son élan et fit un sourire innocent avant de se tourner vers le plombier en rouge.

-Mario, je n'arrive pas à attraper ce livre, tu pourrais m'aider? Interrogea finalement Luigi.

Le concerné leva les yeux sur le livre en question, voyant la hauteur de l'étagère, il émit un soupir frustré.

-Tu oublie que je suis plus...Petit...Que toi. Répondit Mario en ayant un mal fou à articuler les derniers mots. Je n'arriverai pas autant que toi à l'avoir ce bouquin.

-Je te ferai la courte échelle. Proposa son frère.

Le fainéant en salopette traîna les pieds vers Luigi, celui-ci joignis ses mains et se baissa un peu pour permettre à Mario de se hisser sur lui. Ceci fait, il attrapa le gros livre, au moment de descendre Luigi eut un faux mouvement qui le fit trébucher sur un livre à terre. Avec son élan il entraîna son frère dans sa chute et tomba lourdement sur son dos, ce qui lui coupa le souffle. Mario se releva assez vite pour permettre à son petit frère de respirer, il reprit le livre qui lui était tombé des mains avant d'aider Luigi à se lever.

-Ouille...Sérieusement Mario...Fais un régime... S'étouffa-il.

-Oui bon ça va hein... Se défendit son frère.

Il examina le livre qu'ils voulaient, il était assez lourd, mais la couverture était très colorée, au milieu de celle-ci se trouvait une lune en cristal incrusté dans le livre suivis de quelques symboles et d'éléments décoratifs par-ci par là. En soufflant pour chasser la poussière, Mario pu enfin lire le titre: "Contes et légendes de Céléna".

-Céléna... Il me semble que c'est le titre que Peach mentionnait. Remarqua Luigi.

-Loué soit les étoiles! On peut enfin sortir d'ici. S'écria le plombier rouge en levant les bras en l'air.

Cependant, il était très tard et les rues désertes marquaient la tombée de la nuit. Il était décidé néanmoins que les deux frères gardaient le précieux livre jusqu'au matin avant de le confier à la princesse Peach. Après quelques mots échangés avec Russ T, ils sortirent de la bibliothèque pour rentrer chez eux. Aussitôt qu'il passa le pas de la porte, Mario se coucha sur le canapé, il n'avait pas pour habitude d'être fainéant, mais cet après-midi entièrement consacré à la recherche d'un simple ouvrage l'avait épuisé moralement, n'ayant pas la passion pour la lecture. Ce n'était pas le cas de Luigi qui avait pris du plaisir à faire cette recherche, il avait eu le temps de découvrir quelques bouquins intéressants. La curiosité aiguisée, il prit "Les contes et légendes de Céléna" pour le lire tranquillement dans sa chambre. Pendant toute la soirée il ne donna aucun signe de vie, son frère commença à s'inquiéter de ne pas l'entendre. Il se décida à se lever pour frapper à la porte, aucune réponse. Au moment où il allait saisir la poignée, celle-ci s'éjecta de la porte pour rebondir violemment contre le mur du fond ce qui laissa une profonde marque bien incrusté dans le béton.

-Qu'est-ce que... Dit Mario qui avait reculé de plusieurs pas.

Dans le trou formé par la poignée, une lumière bleue s'y dégagea, augmentant son inquiétude pour son jeune frère, le plombier rouge pris son courage légendaire et défonça la porte d'un coup de pied. À l'intérieur de la chambre, il n'y avait plus personne, mis à part le fameux livre, ouvert et posé au milieu de la pièce, il brillait de la même lueur bleuâtre. Mario cria le nom de son frère à plusieurs reprises et n'eut qu'un triste silence en guise de réponse. Son anxiété ne tombait pas, il sentit une peine lui traverser le coeur puis la peur... La peur de ne pas savoir où Luigi pouvait bien être. Quand il posa ses yeux mouillés sur le livre, il éprouva une énorme colère et s'empara du roman pour le jeter de toutes ses forces contre le mur, criant de rage. Le plombier fut soudain surpris, sur une des pages se trouvait une illustration où était dessinée...Luigi?!

Il plongea littéralement dessus, s'accrochant au livre comme si sa vie en dépendait, il fixa le portrait immobile de son frère qui avait une expression effrayée, Mario cru que son coeur allait tomber en morceaux. Il avait besoin d'aide, il voulait retrouver son petit frère, le voir sourire à nouveau et même se chamailler avec, comme avant. La première personne à laquelle il pensa pour l'aider était Peach, après tout, c'était la première à vouloir ce livre. Il se dépêcha de sortir de chez lui et courir jusqu'au château du royaume champignon. Hors d'haleine et plus inquiet que jamais, il frappa à la porte, toujours les larmes aux yeux et quand il vit la princesse lui ouvrir en personne, il se laissa tomber à genoux pour crier sa peine et demandant un espoir infime...

~à suivre~
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Message par Desmu »

Chapitre 4
Cette nouvelle journée ressemble presque en tout point aux autres. Ennui, ambiance morose, indifférence. Par chance, pas de bizutage aujourd'hui, et je peux lire le livret m'ayant été confié la veille par Sarantu. Reprenant tout ce qui avait été dit, mais de manière plus ordonnée, j'apprends également de nouvelles choses, telles le mode de vie des apprentis, le contenu des enseignements, la nature des équipements et les fonctionnalités de l'armure. Il semblerait d'ailleurs que cette dernière puisse conférer un pouvoir décuplé aux mains et pieds, ce qui peut s'avérer utile en cas de perte de la lame. Je dois également revenir chaque jour sur Anuva, ne serait-ce que pour prendre des nouvelles, je peux y rester le temps que je souhaite.
Pendant ma lecture, Wolfgang passe près de moi, ses sbires le suivant tels de petits chiens, et sa petite amie, Blanche, sous son bras. Cette fille ne fait que confirmer un fait bien répandu : les femmes préfèrent les brutes. Blanche n'y fait donc pas exception, dommage, pour une beauté telle qu'elle. Un ange tombé du ciel, fragile, timide, resplendissant. Comme tous les gars du lycée, j'ai un jour voulu espérer sortir avec elle. Erreur fatale. À peine approché d'elle, lui proposant un verre en bafouillant, elle me répondit d'un soupir méprisant avant de s'éloigner. Ce fut le jour de la semaine où j'ai médité devant mon nœud coulant, que j'ai envie de servir chaque semaine, mais je parviens à me retenir.
Blanche est donc en couple avec l'homme me bizutant le plus. Je vois pourtant dans ses yeux qu'elle n'est pas à l'aise. Elle semble ne pas se plaire à ses côtés. Le groupe passe devant moi, stoppant soudainement toute conversation, laissant un silence glacial s'épanouir. Une fois assez loin, j'entends les rires fuser et vois les doigts se pointer vers moi. Encore des moqueries. Quand je ne suis pas bizuté, je suis montré du doigt.
Il se trouve par le plus grand des hasards que je reprends ma lecture au paragraphe me garantissant un gain d'assurance en société, et une répartie considérable.

Le soir, Sarantu revient comme promis dans ma chambre, de la même manière que la veille.
« Bonsoir Igor, as-tu pris ta décision ? »
En guise de réponse, je lui tends le formulaire d'inscription rempli et signé. Il faut dire que le petit épisode des moqueries aujourd'hui a joué un rôle important, le fait d'y trouver la réponse dans le livret aussi. Sarantu récupère le papier, un sourire se dessine sur son visage simplifié.
« Alors, bienvenue chez les Mikava ! »
M'invitant à le rejoindre sur Anuva, je franchis la porte et découvre que la capsule a cédé sa place à une petite chambre, à peine plus grande que la mienne, en nuances bleu-clair. Un bureau avec une sorte d'ordinateur avant-gardiste faisant passer les Mac d'Apple pour des locomotives à vapeur, une capsule cylindrique semblable à une cabine de douche, un tableau d'informations mis à jour avec les récentes promotions et l'emploi du temps, un lit, une horloge, un tapis, des toilettes et une machine à café. Étrangement, le café garde sa couleur brune et son goût tel qu'on le trouve sur Terre, sans subir les réglementations planétaires. Une fois le tour de l'endroit réalisé, le chevalier m'apporte des explications.
« Bienvenue dans ta chambre, elle porte le numéro 50042. Avant d'en sortir pour rejoindre la grande salle des apprentis, où je t'offrirai une visite guidée, tu dois choisir un pseudonyme parmi ceux affichés sur le tableau d'informations.
- Ardamu.
- À peine un regard et le choix est fait ? Un sentiment quelconque ? Un bon feeling ?
- On peut dire ça, ouais.
- Bien, voici ta toge. »
Sur ces mots, mon hôte tend le bras, et mon corps change du tout au tout. Je ne sens rien, et pourtant, ma vision se retrouve bientôt affublée du nom ''Sarantu'' dans le coin supérieur gauche, indiquant par une flèche le personnage étant face à moi. Ce dernier referme la porte menant à la Terre et matérialise sa toge aux reflets verts en lieu et place de son armure. Je baisse le regard, le chevalier sort de mon champ de vision et son nom également, j'observe ma nouvelle allure, une toge claire aux reflets bleus recouvre l'ensemble de mon corps, mais laisse les mouvements de mes bras et jambes amples. Un miroir se situe dans la chambre, j'y jette un œil et me vois, méconnaissable, les formes de mon visage étant simplifiées. J'ai également les cheveux coupés à ras, comme tout le monde ici. Heureusement, je garde ma chevelue dans le monde réel, du moins... d'après le livret. Une mention ''Vous êtes ici'' m'indiquant par une flèche apparaît là où était le nom ''Sarantu'' tout à l'heure. J'observe à nouveau mon mentor, son nom réapparaît.
« On a du mal à s'y faire au début, mais t'en fais pas, ça passe tout seul. Tiens, prends ça également. »
Sur ces mots, il insère un cylindre d'un bleu transparent, d'un demi-décimètre de long, dans un compartiment adapté d'un centimètre de diamètre étant apparu sur ma hanche gauche. Je ne sens rien, mais la mention ''Chambre installé'' s'affiche dans mon champ de vision pendant trois secondes avant de disparaître. Les explications du chevalier continuent.
« Tu viens de recevoir ton premier programme. Ne t'en fais pas pour la faute de grammaire apparente, simplement, ''installé'' s'accorde à un ''programme'' et ne détecte pas si son nom est masculin ou féminin. De petits cylindres de ce type peuvent contenir des codes te permettant d'appliquer des fonctions ou de matérialiser toutes sortes d'objets rien qu'en y pensant. Avec celui-ci, concentre-toi simplement sur la pensée ''Retour à la chambre'' pour te retrouver téléporté ici, sans avoir à rechercher le lieu parmi les environ cinquante mille pièces du même type se trouvant au niveau bleu. »
Ceci est également expliqué dans le livret. J'ai appris beaucoup de choses à sa lecture, mais des questions restent en suspens. Sortant de ma chambre, nous arrivons sur un réseau de chemins aériens reliant entre elles les cinquante mille chambres environ. Je profite de la visite des lieux offerte par Sarantu pour m'éclairer un peu.
« Si je comprends bien, je suis donc maintenant votre apprenti, comment dois-je vous appeler ?
- Par mon pseudo ou mon grade, c'est au choix.
- Ça fait beaucoup de chambres, je peux rentrer dans celles des autres pour leur faire des blagues ?
- Pas de chance, il doit te donner le code de sa chambre pour t'en autoriser l'accès. Pour cela, il peut générer un cylindre par son flanc droit. »
Sur ces mots, le chevalier m'indique une ouverture identique à celle de mon flanc gauche, mais sur ma hanche droite.
« C'est en quelque sorte un port de sortie, alors ?
- On peut dire ça, oui. Pour créer un cylindre contenant le code de ta chambre ou autre chose, pense ''Générer Programme Chambre''. Comme pour le reste, tu ne sentiras rien et tu verras le cylindre sortir à moitié, tu n'auras plus qu'à l'extraire manuellement.
- Et je peux en sortir d'autres comme ça ?
- Tout ce que tu auras installé pourra être généré en cylindre. Il faut penser ''Générer Programme'' suivi du nom du programme en question pour ce faire. Ça ne marche pas pour les autres chambres, intimité oblige. Quelqu'un t'ayant donné le code de sa chambre ne sera pas forcément ravi que tu le donnes à d'autres. Certains cylindres d'autres couleurs associées aux grades circulent également, ils sont réservés à ceux portant ce grade, ou un autre supérieur. C'est écrit dans le livret, mais l'as-tu lu ?
- Pas tout, j'avais pas trop de temps. »

La conversation continue de manière légère, porte sur la pluie et le mauvais temps. Nous descendons le chemin, qui est finalement relié au sol. Mon mentor me parle d'aspects abordés dans le livret, que j'aurais oublié, ou pas lus tout simplement. Nous sortons, et il me guide dans un des petits bâtiments annexes se trouvant sur Anuva.
« L'académie est réservée aux chambres et aux salles de Conseil. Chaque chevalier se voit attribuer une petite bâtisse à l'extérieur pour dispenser les cours à ses élèves. Le pouvoir est plus ou moins décentralisé. Parmi ces annexes, on trouve aussi des salles d'entraînements à la manipulation des armes et des boutiques de cylindres, où certains Mikava vendent des équipements usuels, où des créations fantaisistes de leur cru. Chacun peut créer tout et n'importe quoi à partir d'un code de programmation laissé par le fondateur, du presse-papier à la voiture de sport. Tout est crée sur l'ordinateur de la chambre.
- Ce fondateur n'a-t-il pas de nom ?
- Maradu, mais on préfère l'appeler ''Créateur'' ou ''Fondateur'' par respect. »
Sur ces mots, nous entrons dans la salle d'enseignement de mon mentor. Épurée, on peut toutefois y distinguer un écran d'une trentaine de pouces, pouvant permettre des résolutions d'écran d'une définition à en faire pâlir d'envie tous les fabricants de téléviseurs, faisant passer le 16/9 pour une antiquité, au même titre que ces vieux tubes cathodiques qu'on trouve encore chez les nostalgiques, ou les plus pauvres, comme moi.
Assis au sol, deux autres apprentis. Garatu et Faclastu, d'après ce qui me vient à l'écran. Sarantu fait les présentations.
« Nous préférons nous asseoir au sol, limitant les contraintes et permettant la décontraction et l'apaisement de l'esprit. Mes deux autres élèves s'accordent avec ce mode de pensée. Garatu ici présent est un de mes apprentis depuis deux semaines, il est atteint d'une grave maladie qu'aucun médecin n'a voulu traiter sur Terre. En effet, il ne pouvait s'empêcher d'interrompre des interlocuteurs pour faire des blagues lourdes à chaque mot.
- … teur de camion ! HA HA HA !
- Prometteur, car il attend maintenant que les autres aient fini de parler pour dire son mot. L'objectif est de parvenir à zéro blague lourde, et éventuellement à quelques blagues occasionnelles mais bien placées.
- … bo ! HA HA HA !
- Bon, il arrive parfois qu'on en ait marre aussi. »
Sur ces mots, Sarantu insère un cylindre dans Garatu.
« C'est une sorte de sédatif, qui le calme pour une heure ou deux, le rendant attentif aux cours et... normal. Bref, mon deuxième élève, Faclastu, est ici depuis deux mois et est en fin de formation. Grand timide, il a cependant gagné en répartie et s'est imposé en société et a désormais plein d'amis au bureau. L'objectif final est qui forme un couple, pendant plus d'une semaine. »
Nous échangeons les politesses, telles ''Enchanté'', ''Comme vous êtes grand !'' et j'en passe, puis je m'assieds, prêt à assister à mon premier cours.
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Message par shahra »

yoshi-chan a écrit :Bjr.

Après plus d'un an, j'ai décidé de me remettre à la fanfiction Tavu un peu Desmu? Je te pique la vedette :3. pardon pardon pardon pardon Patapay T_T. Alors je vous présente mon nouveau projet:
Paper Mario: La 7ème Lune
Un titre digne d'un film de Twilight, j'ai honte.

Il y aura évidemment des OC (Original Characters = Personnages Originaux), parce que j'adore en mettre :pac. Je tiens juste à faire une dédicace à Eboorifée, c'est en lisant ses fanfictions que l'envie m'est venue, que ça soit pour la Galaxie perdue ou celle-ci. (Oulah ça date)

Bref, stop le blabla, place à la lecture.
Spoiler :
Chapitre 1
Affalé sur la table avec plusieurs livres empilés autour de lui, Mario dormait tranquillement. Rêvant de diverses choses que son esprit pouvait lui apporter, ses précédentes aventures pour sauver sa belle princesse du vil Koopa Bowser, les amis qu'il a rencontrés pendant son périple, tout lui revenait en mémoire comme la longue bande d'un film éternel. Son rêve semblait agréable, il souriait dans son sommeil, jusqu'à ce qu'il eut une vue sur un ciel étoilé, une lune brillante dominant le firmament, mais cet astre commença à inquiéter Mario quand elle prit une teinte rougeâtre jusqu'à devenir plus foncé et vira au noir d'encre. Il ne pouvait voir plus, car il se fit secouer par Luigi, un réveil un peu brutal. Le grand-frère émit un grognement sonore en se redressant, ce qui alerta Russ T qui était d'abord plongé dans son énorme bouquin.

-Veux-tu faire moins de bruit? Nous sommes dans une bibliothèque ici. Murmura le Toad Cultivé.

-Il y a personne mis à part nous trois, on dérange personne. Bailla le plombier.

-Si, moi. Je suis en plein dans un chapitre crucial, c'est fascinant de découvrir que le royaume champignon existe depuis plus de deux mille ans! S'extasia Russ T, rêveur.

-Mouis, mais ce n'est pas ce que nous sommes venus chercher. L'interrompit Luigi.

Fouillant dans les nombreuses étagères, le moustachu en vert vérifia soigneusement les ouvrages à porté de main, ce qui n'est pas le cas de son frère qui bailla bruyamment dans un coin de la pièce, tout en se faisant sermonner par Russ T. Luigi fut soudain intrigué par un gros livre posé à plat tout en haut de l'étagère, il se mit sur la pointe des pieds pour essayer de l'attraper, en vain. Non découragé, il chercha un tabouret, mais les seuls qui étaient présent dans la petite bibliothèque étaient déjà occupés par son frère et le Toad. Il eut soudain l'idée de l'escalader, mais à peine avait-il poser un pied sur l'étagère que Russ T lui fit un regard noir, l'arrêtant dans son élan et fit un sourire innocent avant de se tourner vers le plombier en rouge.

-Mario, je n'arrive pas à attraper ce livre, tu pourrais m'aider? Interrogea finalement Luigi.

Le concerné leva les yeux sur le livre en question, voyant la hauteur de l'étagère, il émit un soupir frustré.

-Tu oublie que je suis plus...Petit...Que toi. Répondit Mario en ayant un mal fou à articuler les derniers mots. Je n'arriverai pas autant que toi à l'avoir ce bouquin.

-Je te ferai la courte échelle. Proposa son frère.

Le fainéant en salopette traîna les pieds vers Luigi, celui-ci joignis ses mains et se baissa un peu pour permettre à Mario de se hisser sur lui. Ceci fait, il attrapa le gros livre, au moment de descendre Luigi eut un faux mouvement qui le fit trébucher sur un livre à terre. Avec son élan il entraîna son frère dans sa chute et tomba lourdement sur son dos, ce qui lui coupa le souffle. Mario se releva assez vite pour permettre à son petit frère de respirer, il reprit le livre qui lui était tombé des mains avant d'aider Luigi à se lever.

-Ouille...Sérieusement Mario...Fais un régime... S'étouffa-il.

-Oui bon ça va hein... Se défendit son frère.

Il examina le livre qu'ils voulaient, il était assez lourd, mais la couverture était très colorée, au milieu de celle-ci se trouvait une lune en cristal incrusté dans le livre suivis de quelques symboles et d'éléments décoratifs par-ci par là. En soufflant pour chasser la poussière, Mario pu enfin lire le titre: "Contes et légendes de Céléna".

-Céléna... Il me semble que c'est le titre que Peach mentionnait. Remarqua Luigi.

-Loué soit les étoiles! On peut enfin sortir d'ici. S'écria le plombier rouge en levant les bras en l'air.

Cependant, il était très tard et les rues désertes marquaient la tombée de la nuit. Il était décidé néanmoins que les deux frères gardaient le précieux livre jusqu'au matin avant de le confier à la princesse Peach. Après quelques mots échangés avec Russ T, ils sortirent de la bibliothèque pour rentrer chez eux. Aussitôt qu'il passa le pas de la porte, Mario se coucha sur le canapé, il n'avait pas pour habitude d'être fainéant, mais cet après-midi entièrement consacré à la recherche d'un simple ouvrage l'avait épuisé moralement, n'ayant pas la passion pour la lecture. Ce n'était pas le cas de Luigi qui avait pris du plaisir à faire cette recherche, il avait eu le temps de découvrir quelques bouquins intéressants. La curiosité aiguisée, il prit "Les contes et légendes de Céléna" pour le lire tranquillement dans sa chambre. Pendant toute la soirée il ne donna aucun signe de vie, son frère commença à s'inquiéter de ne pas l'entendre. Il se décida à se lever pour frapper à la porte, aucune réponse. Au moment où il allait saisir la poignée, celle-ci s'éjecta de la porte pour rebondir violemment contre le mur du fond ce qui laissa une profonde marque bien incrusté dans le béton.

-Qu'est-ce que... Dit Mario qui avait reculé de plusieurs pas.

Dans le trou formé par la poignée, une lumière bleue s'y dégagea, augmentant son inquiétude pour son jeune frère, le plombier rouge pris son courage légendaire et défonça la porte d'un coup de pied. À l'intérieur de la chambre, il n'y avait plus personne, mis à part le fameux livre, ouvert et posé au milieu de la pièce, il brillait de la même lueur bleuâtre. Mario cria le nom de son frère à plusieurs reprises et n'eut qu'un triste silence en guise de réponse. Son anxiété ne tombait pas, il sentit une peine lui traverser le coeur puis la peur... La peur de ne pas savoir où Luigi pouvait bien être. Quand il posa ses yeux mouillés sur le livre, il éprouva une énorme colère et s'empara du roman pour le jeter de toutes ses forces contre le mur, criant de rage. Le plombier fut soudain surpris, sur une des pages se trouvait une illustration où était dessinée...Luigi?!

Il plongea littéralement dessus, s'accrochant au livre comme si sa vie en dépendait, il fixa le portrait immobile de son frère qui avait une expression effrayée, Mario cru que son coeur allait tomber en morceaux. Il avait besoin d'aide, il voulait retrouver son petit frère, le voir sourire à nouveau et même se chamailler avec, comme avant. La première personne à laquelle il pensa pour l'aider était Peach, après tout, c'était la première à vouloir ce livre. Il se dépêcha de sortir de chez lui et courir jusqu'au château du royaume champignon. Hors d'haleine et plus inquiet que jamais, il frappa à la porte, toujours les larmes aux yeux et quand il vit la princesse lui ouvrir en personne, il se laissa tomber à genoux pour crier sa peine et demandant un espoir infime...

~à suivre~
Je l'ai lu.
C'est court et ça se lit rapidement mais c'est bien, et j'attend la suite :)

J'ai pas trop argumenter m'enfin tout ça c'est mystérieux et pour l'instant on ne sait pas grand chose donc...
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Re: Vos idées : Fics

Message par Desmu »

Chapitre 5
Sarantu s'assoit également, et commence son cours.
« Bonsoir, bonsoir... L'autre jour, maître Antartu m'a confié la mission de former Ardamu ici présent. Il devient donc mon 42ème apprenti, et je suis ravi de l'accueillir parmi nous, et je lui souhaite le même succès dans sa formation que les actuels chevaliers qui auront été sous mon aile. Bienvenue parmi nous !
Applaudissements de mes deux camarades.
- Les cours ressemblent aux réunions des alcooliques anonymes. reprends-je
- Idée reçue. Ici, personne n'est alcoolique. répond Garatu
Éclats de rire des deux autres.
- Tu vois, sous sédatif, tes blagues sont bonnes. Apprends à te calmer et à ne pas lancer le mot facile en permanence, et tu seras apprécié. dit Sarantu
- Je comprends, chevalier.
- Bien, à présent, parlons de vos expériences respectives. Vu que tu es lancé, commence, Garatu.
- Et bien. Hier, un gars m'a demandé ''Comment vas-tu ?'' et j'ai répondu ''Yau de poêle.''. J'ai lu la pitié sur son visage.
- Logique, cette blague est plus vieille que moi, et qu'est-ce que je suis vieux... répond Faclastu
- Et bien, mon ''vieux'' Faclastu, toi qui achèves ta formation, qu'en est-il avec cette Carolia dont tu nous parles depuis peu ?
- C'est très bien parti. Je l'ai invitée dans un excellent restaurant. Malheureusement, le rendez-vous n'a lieu que dans quinze jours, elle ne pouvait pas se libérer avant...
- Je suis ravi de voir que tu pressens au grade de chevalier. Même en ayant formé une quarantaine d'apprentis, je serai toujours ravi de voir l'un des miens gravir les échelons.
- Vous ne m'enlèverez pas cette impression de réunion des alcooliques anonymes.
- Mes cours ne sont pas longs, j'admets qu'il peut parfois y avoir de l'ennui, mais on s'y habitue. Aujourd'hui, on parle plutôt de notre vie, pour montrer qu'on réussit, qu'on échoue, que nous sommes humains, et tous dans la même galère. Quand plusieurs apprentis sont présents en même temps, on préfère parler des expériences sur Terre. Cela arrive rarement, mais vu que vous êtes avancés chacun à un différent degré, on préfère faire des cours ''intimistes''. On ne change pas de chevalier en fonction de la progression dans l'apprentissage, un seul mentor par dossier, pour analyser succès et échecs de manière plus optimale. Bien, autre chose à ajouter ?
- Non.
- Non.
- C'est le frère de Oui-Oui. HA HA HA !
- J'ai dû lui injecter une dose trop faible... »

Peu après, je me retrouve dans ma chambre, en compagnie de Sarantu.
« Bien, maintenant que Garatu et Faclastu sont partis, je te propose d'effectuer ton premier entraînement au maniement d'armes, pour te faire à l'idée du combat. Mais avant toute chose, tu dois configurer ton armure. »
Il pointe alors du doigt la cabine de douche repérée voilà quelques... dizaines de minutes maintenant. Je devrais dormir à cette heure-ci, personne n'aura remarqué mon absence, du moins, je l'espère. D'après le livret, il n'y a aucune distorsion temporelle entre Anuva et la Terre, le temps s'écoule sur Terre au même rythme que sur Anuva, et inversement.
Bref, j'entre dans la cabine. Le chevalier me dit simplement ''Tu verras, c'est intuitif. Je t'attends à l'extérieur.''. À l'intérieur, un bouton-poussoir et plusieurs trappes. Je sens que je vais le regretter, mais j'appuie sur le bouton malgré tout. La cabine se referme. Des écrans jaillissent des trappes, quinze pouces de diagonale environ. Une voix vocodée retentit.
« Bienvenue dans le programme de conception de l'armure de combat. Je m'appelle Mikava Sam et je vous guiderai pas à pas dans la conception de votre armure.
- Euh... bonsoir.
- Je ne comprends pas votre requête.
Un programme de voix pré-enregistrées, sans doute.
- Je vais à présent ouvrir le menu. Les écrans sont dotés de la technologie tactile, n'hésitez pas à vous en servir et à poser vos questions directement à voix haute.
Hésitant, j'appuie sur un des panneaux apparus à l'écran. Celui-ci mentionne ''Tête''. Plusieurs styles de casques s'affichent sur un autre écran. La voix retentit.
- Choisissez votre casque.
- Celui avec des ailes à l'arrière à l'air pas mal.
- Je ne comprends pas votre requête.
- Ah oui, c'est vrai. La technologie tactile, suis-je bête.
- C'est vous qui le dites.
Je fais la grimace. Vraisemblablement, les concepteurs de cet engin ont de l'humour, ou font partie de la famille de Garatu. Je choisis alors mon casque ''ailé''. Je reviens automatiquement au menu, puis continue ma configuration pour les divers éléments. Le style de ces armures est plutôt sympathique. La description des éléments est imagée et expliquée longuement. Chacun a ses avantages et inconvénients. Sur le même modèle, je choisis un modèle de corps ''en X'', un modèle de bras ''ossature'', un modèle de jambes ''spirale'', des gants et bottes ''neutre'', et une lame et un bouclier ''hyliens''. Un bouton vert apparaît sur un écran une fois tous mes choix faits, pour confirmer la construction de mon armure. D'autres trappes s'ouvrent alors, des lasers construisent mon armure sur-mesure directement sur moi. Cinq minutes plus tard, la cabine s'ouvre dans un nuage de fumée. La voix me remercie d'avoir utilisé mes services et me remercie en me souhaitant une bonne journée. Il est onze heures et demie.
Je sors alors de ma chambre, épée sortie du fourreau et bouclier brandi. Sarantu m'attend comme promis, et me donne son avis sur mon nouvel attirail.
« Ah, tu as choisi le modèle ''ossature'' pour les bras ? Dommage... Bon, tu auras sans doute remarqué certains clichés dans cette cabine, tels les écrans tactiles et le nuage de fumée. Le fondateur a été quelque peu... enthousiaste en créant certains objets ici. Heureusement, le conseil des maîtres s'est opposé à l'implantation de la technologie haptique, disant qu'on arriverait pas à l'expliquer aux nouveaux arrivants et que c'était quand même trop avant-gardiste.
- C'est quoi la technologie haptique ?
- Eurhm... tu regarderas sur Wikipedia.
- J'ai pas d'accès Internet.
- L'ordinateur dans ta chambre anuvienne, si.
- Bref, comment j'enlève cette armure, maintenant ?
- Concentre-toi sur la pensée ''Enlever armure'', ou ''Enfiler armure'' pour la remettre.
- Pourquoi faut-il se concentrer sur nos pensées ?
- Lors d'une heure de cours, tu t'ennuies. D'un coup, tu penses ''Enfiler armure''.
- Oui, vu comme ça...
- Te concentrer sur la pensée pendant un moment permet de ne pas faire de faux mouvement. Mais tu n'as généralement pas à penser à ton action plus de cinq secondes.
- Petite question : j'ai cours demain et j'aimerais pas rentrer trop tard chez moi, vous comprenez, le sommeil, tout ça... On peut remettre la séance d'entraînement à une autre fois ?
- À toi de voir, on te laisse un certain champ de liberté ici. Sache quant à moi que je suis présent ici tous les jours vers dix heures du soir le plus souvent.
- Très bien, on se dit à demain ?
- À demain. »
Sur ces mots, Sarantu disparaît subitement. Il aura sans doute pensé à ''Retour à la chambre''. Je fais de même. Sur le coup de la fatigue, j'oublie que la salle en question est juste derrière moi, mais cela m'aura permis de ressentir l'effet de la téléportation, c'est-à-dire, aucun. Je me retrouve au milieu de ma deuxième chambre instantanément, comme si je n'avais pas bougé. Il se trouve que la porte par laquelle je suis entré sur Anuva depuis la Terre est une porte stable. Le livret explique que je peux générer un passage entre les deux mondes quand je le souhaite, où je le souhaite sur Terre, qui me permette de repasser cette porte, par la pensée ''Aller sur Anuva'' ou ''Aller sur Terre''.

Bref, je retourne sur Terre, pour la première fois optimiste quant au lendemain. J'aime bien cet endroit, bien qu'il soit peut-être mieux que j'y enlève mon armure avant de retourner sur Terre. Derrière une première impression d'endroit strict, il s'avère plutôt décontracté en fin de compte. J'ai enfin un lieu où me réfugier, où bien vivre.
Je me couche le sourire aux lèvres.
Chapitre 6
Souriant toute la journée, d'humeur joyeuse, impatient à l'idée d'expérimenter mon armure le soir ; cela n'a pas manqué d'attirer l'attention de ceux m'ayant croisé aujourd'hui, sous une pluie forte, ne manquant pas d'affecter le moral. Presque chantant dans les rues, je subis les regards mornes et crispés des passants, morfondus sous leurs parapluies. Mes camarades de classe, en particulier les moqueurs, me regardent de travers en me voyant sourire. On peut presque lire leurs pensées dans leurs yeux, ''Le connard est heureux aujourd'hui ?'', ''Il a dû trouver un centime par terre pour sourire comme ça.'', ''J'ai faim.'', …
Participant en classe, je n'hésite pas à demander de lire le rapport sur le PIB du Venezuela en 1969. Je reçois également une sale note en Anglais, mais en souriant, ce qui fait réagir mon professeur, me lançant des remontrances dans la langue qu'il enseigne, que j'écoute à peine.
Midi, j'achète un sandwich en osant prendre une seconde tranche de jambon cru à l'intérieur. J'ai en effet trouvé un euro par terre le matin. Le régal est de mise. Plus tard, Ophelia, une ''bizutrice'' enfermée dans le monde naïf de l'adolescence stéréotypée, m'aborde. Comme presque tous les autres, elle m'appelle ''connard'', ça me lasse, mais je laisse passer, je ne peux de toutes façons, pas me défendre.
« Méé, konar, komen sa s'fé k'tu smaïle, la ? Lol !
Oui, à force d'écrire SMS, elle parle également SMS.
- Chais pas, ça peut arriver de temps en temps.
- Nan, mé MDR, la ! Ta une risone kan mem ! Té un clodo ki pu. Kkun ta mi dé sou dan ton ver de clodo ?
Je ne sais pas quoi répondre.
- Mé répon ! Tiinn, té vréman un konar kan mem ! »
Sur ces mots, elle rejoint le bar, à dix minutes de la reprise des cours. Je ne la reverrai pas aujourd'hui.

« Lourdingue, cette Ophélia, n'est-ce pas ?
- Sarantu, comment faites-vous pour voir ce que je fais la journée ?
- Non, je passais juste à ce moment-là. En armure, les Mikava sont invisibles aux yeux des humains non-initiés. Je te l'avais déjà dit.
- Et pourquoi ne vous ai-je pas vu ?
- Je suis seulement resté dix secondes planqué derrière un muret voisin pour voir ce que faisait mon nouvel apprenti.
- Vous n'avez pas de vie sur Terre ?
- Si, mais je profite des pauses ''besoins'' au bureau pour m'évader cinq minutes. Après tout, personne ne va m'accompagner, c'est plutôt discret.
- Vous pouvez m'espionner depuis les toilettes ?
- Je génère une porte pour Anuva, puis une autre pour l'endroit où tu es. Puis je refais le chemin inverse pour revenir. Je peux te trouver où que tu sois, ça fait partie des avantages du chevalier sur son apprenti, mais ne t'en fais pas, je le fais peu. Et si tu me juges trop envahissant, tu peux en avertir le conseil des maîtres via ton ordinateur.
- Ça me rassure.
- N'empêche qu'avec un peu plus de répartie, tu aurais pu rabattre le caquet de cette fille.
- Et qu'auriez-vous dit à ma place ?
- Elle te demandait pourquoi tu souriais, tu aurais pu dire ''Parce que je te trouve ravissante aujourd'hui'', ça lui aurait fait plaisir.
- Mais elle est moche comme un pou !
- Bon, je t'accorde un point.
- Et ça n'a rien à voir avec ma pensée.
- Parfois, il faut savoir mentir. Surtout quand on mène une double-vie.
- Vous n'auriez pas eu une meilleure réplique ?
- ''Pourquoi tirerais-je la gueule ?'' mélange la grammaire poussée et le langage courant, ça désacralise et ça a son petit succès en société.
- Elle m'aurait demandé pourquoi je souriais pas avant.
- N'hésite pas à confier tes petits soucis, à être franc.
- Me confier à elle ?
- Tu n'es pas obligé d'entrer dans les détails. Tu peux dire ''Je n'aime pas la pluie.'', ''Je suis fatigué.'', ''Mon poisson rouge est mort.'' … je ne sais pas, des choses comme ça.
- Vous avez seulement vu sa conversation ? Elle accorde plus d'estime à la coque protectrice de son smartphone qu'à moi ! Lui raconter ma vie ne fera qu'accentuer ses insultes.
- Dans ce cas, sors une répartie pleine de sens. Elle dit ''T 1 klodo ki pu.'', tu réponds ''À sentir ton parfum, on pourrait croire que t'as piqué une tête dans la benne à ordures.''
- C'est pas très élégant...
- Parce que ''Ta 1 ver de klodo'', c'est élégant ?
- Bon, égalité.
- Et avec ça, t'as déjà les bases d'un de mes cours, que j'ai pu donner à l'extérieur, comme je préfère le faire, avec une petite marche revigorante. »
J'avais en effet retrouvé Sarantu au pied de la porte de ma chambre en arrivant, et nous avions encore eu une petite conversation sur le chemin d'une salle d'entraînement, dont cet extrait. Mon mentor a la conversation agréable, cela me fait oublier la longue marche jusqu'à la-dite salle que je sens malgré tout dans mes mollets.
« La longue marche jusqu'à la salle d'entraînement à dû t'épuiser les mollets. Ne t'en fais pas, je t'offrirai un moyen de locomotion plus tard.
- Et pour ce coup-ci, mes mollets fondus, ça comptait pour du beurre ?
- C'était du premier degré ?
- Hein ? Euh... non.
- Non parce que bon... Garatu serait plié en quatre avec une phrase pareille.
- Pourquoi ?
- Non, parce qu'il se trouve que d'après les estimations des taux de graisses présents dans le corps humain, si l'on compte le beurre comme une graisse, elle aura fondu dans tes mollets.
- J'ai rien compris.
- Pas grave, tes calories me remercieront. »

Sur ces mots, le chevalier me fait entrer dans la salle d'entraînement. Salle cubique de trois mètres d'arête, elle s'avère composée de panneaux carrés disposés tels un carrelage sur chaque face. Une porte se situe au fond de la salle, et une petite fenêtre rectangulaire se situe à deux mètres au-dessus de cette porte. Sarantu passe cette porte, et donne des explications avant de la refermer derrière lui.
« Il y a une salle là-haut, j'y évaluerai ton actuelle maîtrise des armes en t'envoyant des hologrammes d'ennemis. Je te conseille juste d'enfiler ton armure.
- Je me suis jamais vraiment battu de ma vie.
- Ce sera l'occasion de commencer. Si tu es repéré par un Migono, il cherchera à te tuer, tu devras te défendre.
- On ne peut pas envisager de coexistence pacifique ?
- Ça dépend. Si tu veux parler pacte de non-agression mutuelle avec un gusse qui te chargera avec une lame surpuissante sans avoir pris le temps de se présenter...
- J'aime votre spontanéité.
- Bien, sur ce, bonne chance. »

La porte se referme. Je vois mon mentor apparaître derrière une série de pupitres par la fenêtre. Enfilant mon armure, je dégaine, me tenant prêt à être attaqué. Je reçois un coup dans le dos, assez puissant pour me faire tomber. La voix de Sarantu retentit dans la salle.
« Oui, les Migono adorent attaquer par derrière, ou quand tu ne t'y attends pas ... »
Je prends appui sur mon bras droit pour me relever, et je reçois un autre coup invisible sur le même bras, me refaisant chuter.
« … et pendant que tu faiblis. Ça n'aurait pas été un hologramme, tu aurais déjà la colonne vertébrale brisée et un bras en moins.
- C'est gentil de me rassurer.
- Je suis gentil, je te laisse reprendre tes esprits avant le prochain combat. »
Je profite alors du break pour me ressaisir. Par chance, il n'y a douleur que sur le coup, se dissipant bien vite. Devant moi apparaît alors un Mikava orange, un Migono sans doute. Celui-ci sort une lame de type ''biggoron'', deux fois plus forte que la mienne, mais requérant une force et un entraînement développés. Nous croisons le fer. La force exercée est plutôt forte, je peux difficilement résister. Il retire subitement sa pression et tente de me frapper le flanc, mais j'esquive le coup avec ma lame. Puis un autre coup vers mon crâne, que je protège avec mon bouclier. Mon assaillant bondit au-dessus de moi et atterrit de l'autre côté, puis donne un coup furtif de lame dans ma cuisse. Je tombe au sol, le Migono lève sa lame et me frappe au crâne de manière à me couper en deux. Son hologramme disparaît alors.
« Ardamu, je t'annonce que tu es complètement rouillé et qu'il faudra bien deux mois d'entraînement acharné avant que tu ne puisses être au point niveau armes.
- Et sinon, une bonne nouvelle ?
- Nous ne sommes pas en temps de guerre, on ne lâche pas les apprentis sans entraînement en première ligne.
- Vous faites vraiment ça ?
- Non, c'est une blague.
- Très drôle.
- Enfin... on n'a jamais eu de guerre encore, donc je sais pas trop comment ça se passe.
- On peut résilier le contrat ?
- On ne te demande pas de savoir massacrer ton adversaire, juste de te défendre face à lui assez longtemps pour échapper à un destin fatal. Pis c'est ma faute aussi si on a un maniaque en face qui tient à démolir tout espoir et forme le propageant en ce monde ?
- Vous avez pas un mode ''lent'' pour vos hologrammes ?
- C'est déjà sur ''lent''.
- Chouette. »

Les combats se poursuivent. J'affronte tour à tour divers Migono, chacun armé différemment, du bouclier en plastique au bloc de béton armé, de l'épée en caoutchouc à la tronçonneuse. Je perds systématiquement, mais parviens à porter des coups vainqueurs, faisant disparaître les hologrammes. Je me découvre une souplesse que je n'aurais jamais soupçonnée en temps normal. L'entraînement se termine avec le premier Migono que j'ai eu l'occasion d'affronter lors de la session. N'ayant pas faibli, bien au contraire, le combat se prolonge sur plusieurs minutes. Je pare ses coups avec l'aide de mes derniers efforts. Malgré tout, il parvient à me trancher en deux au niveau de la taille.
« Je l'admets, j'ai poussé ce dernier au niveau ''normal'', mais je peux t'annoncer que cette session d'une bonne demi-heure a été plutôt revigorante !
- Ça fait une demi-heure que je gesticule ?
- Oui, et je t'annonce que c'est tout pour aujourd'hui. Parti de rien, tes progrès sont plutôt conséquents, et tu peux vaincre tout ennemi réglé sur ''lent''. Malgré ça, il te faudra quand même plusieurs séances avant de parvenir à un niveau convenable. Les Migono sont des brutes épaisses. Beaucoup ont le niveau du dernier que tu as affronté, toutefois, tu en rencontreras de bien plus coriaces.
- Une question : ils sont sensés me pervertir tant que je suis apprenti, pas me tuer...
- Si la perversion ne fonctionne pas, ils te tueront.
- Et il n'y a pas d'entraînement contre ces perversions ?
- Un module a été crée récemment, il est encore en phase de test. L'un d'entre nous ayant vécu l'expérience de la perversion nous a aidé. Il est resté trois jours chez les Mikava, le temps de témoigner, avant de disparaître.
- Euh... est-ce que quelqu'un ayant vécu cette expérience est parvenu à rester chez vous plus de trois jours ?
- À ma connaissance, non. Mais la contribution de ce Mikava disparu nous a permis d'identifier les méthodes de nos adversaires. Nous cherchons actuellement un remède. Mais ce projet est maintenu secret, et seuls les maîtres et grades supérieurs en connaissent vraiment les détails. »

Je rentre chez moi, une boule au ventre, la crainte de la perversion dans l'esprit. Il faut dire que je n'ai jamais eu beaucoup de chance dans ma vie, et je fais de cette éventualité pessimiste une réalité. Si les Migono doivent me trouver et que personne n'a jamais pu leur résister, serai-je condamné à la dépression éternelle ? Est-ce que les enseignements Mikava m'aideront à résister ?
J'entends du bruit à côté.
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