Quelque part, au sous-sol du royaume champignon...
« -Goombella, je crois que nous tenons le scoop du siècle !
-Qu’y a-t-il professeur Goomstein ? Professeur ? Prof ? GOOMSTEIN ? »
Quelque part, sur une planète inconnue...
« -C’est incroyable, on dirait le même téléporteur que Mario avait utilisé pour s’évader de la base de Cruxinistre, mais plus puissant... »
Goombella apparut par le téléporteur.
« -Professeur, vous m’avez fait une peur bleue... Oh, mais oû sommes nous ?
-Je pense que nous sommes sur une planète à des milliers d’années lumières de la notre, répondit fièrement Goomstein.
-Ben elle a l’air vide cette planète, à part cette porte... Et cette herbe haute à part autour du portail... Vous savez quoi professeur, demanda la goomba ? J’ai l’impression que les herbes courtes forment un champignon, vu du ciel.
-Tu dois avoir raison mais nous ferions mieux de rentrer, nous reviendrons demain, dit le professeur avant qu’ils ne prennent tous deux la porte de téléportation.
Trois jours plus tard, sur la baie Noki de l’île Delfino.
« -Ah Luigi, un peu de vacances ça fait du bien, non, demanda Mario ?
-Tu as raison frérot mais j’ai le sentiment que ça ne va pas durer, dit Luigi, à la surprise de Mario.
-Bah, tu dis n’importe quoi petit frè... Huh! Oh, incroyable !
-Quoi ? Quoi ? Quoi ?
-C’est Goombella qui m’écrit, s’écria mario. Voilà ce qu’elle m’a écrit : « Salut Mario, c’est moi, Goombella. Cela fait des lustres que l’on ne s’est pas vu. Je t’envoie ce message car Goomstein a trouvé le scoop scientifique et archéologique du siècle ! Ce serait cool que tu en profites pour venir nous revoir. Je ne sais pas où tu es en ce moment ni ce que tu y fais mais je te jure que si tu viens à son labo, tu ne seras pas déçu ! Je t’attendrais autant de temps qu’il le faudra. Signé : Goombella »
-Donc j’avais raison, rétorqua Luigi. Vacances gâchées en perspectives...
-Euh... Désolé Luigi, supplia Mario, mais est-ce que l’on peut y aller ?
Et, ils partirent donc en direction de Port-Lacanaïe.
Une semaine plus tard, ils arrivèrent en vue de Port-Lacanaïe (Ben oui, c’est long le trajet île Delfino - Port-Lacanaïe).
« -Tu te rappelles Luigi, demanda Mario ?
-Quoi ? Tous ceux qui étaient sensés être mes alliés, demanda Luigi à son frère ?
-Tiens, c’est vrai ça, j’avais oublié. Niark, niark, niark.
-Rhô, ça va ! »
Pour éviter la dispute familiale, nous allons passer directement à leurs retrouvailles avec Goomstein et Goombella.
« -MARIOOO, cria Goombella, pourquoi ne m’as-tu pas donné de nouvelle depuis notre folle aventure ?
-Ben, euh...
-Ne dis rien, je te pardonne de toute façon.
-Bonjour professeur, dit Luigi, comment allez-vous ?
-...
-Professeur ?
-Luigi, vous savez bien que quand le prof fouille ses documents, il les fouille, interrompit Goombella.
-Quoi, qui a parlé, questionna le professeur ?
-Euh... Bonjour professeur... Allez-vous bien, questionnèrent les frères en chœur ?
-Oh, Mario, Luigi, depuis quand êtes-vous ici ?
-Depuis quelques secondes, répondit la goomba pour ne pas faire gaffer le duo. Je suppose qu’ils veulent savoir la raison de leur visite ?
-Laisse les parler Goombella !
-Donc, euh, vous nous avez fait venir ici pour quoi, cher professeur, demanda Luigi ?
-La raison de votre venue tient dans ce petit journal intime, vers les dernières pages, oû il est écrit : 16 Janvier 1589 : Nous allons devoir quitter cette planète qui ne cesse de se rebeller contre nous ! Mon père est déjà parti au téléporteur des trois triangles, nous nous apprêtons à le rejoindre, nous terminons de préparer nos effets personnels. J’espère que le nouveau monde sera plus accueillant que le nôtre. 17 Janvier 1589 : Une tempête énorme nous a empêchés d’arriver à l’île des trois triangles. Nous allons devoir prendre celui du champignon, le plus proche. Papa, te reverrais-je un jour ? Je l’espère ! Nous allons passer sur l’île vers 17 heures. Je t’attendrai, oh jour céleste, dans lequel je pourrai retrouver mon valeureux père. Mais je ne suis pas fâché de quitter Sarpendu !
-Sarpendu ?
-Professeur Goomstein est persuadé qu’il s’agit de la planète sur laquelle nous avons été téléportés, Luigi, expliqua Goombella.
-Puis-je continuer, demanda le professeur avant de recommencer la lecture. Hum Hum... 18 Janvier 1589 : Nous sommes passés par le portail du champignon et nous sommes retrouvés dans un endroit bizarre. Nous étions dans une sorte de galerie souterraine creusée par une taupe gigantesque mais il n’y faisait pas noir car on avait attaché des lanternes aux murs. Nous avons aussi découvert de drôles de choses un peu cylindriques et d’un vert éclatant. Je sens que ce monde nous réserve encore bien des surprises... 19 Janvier 1589 : Deux des membres de notre groupe ont disparus ce matin. Nous avons tous cherchés mais, au lieu de retrouver des perdus, nous avons perdus d’autres personnes. Nous ne savons pas ce qui se cache ici, mais cela ne me dit rien de bon... 21 Janvier 1589 : Je n’ai pas écrit hier car j’étais bouleversé, ma mère a disparu et nous avons retrouvé le collier dont elle ne se sépare jamais. Je pense que je dois retrouver le monstre capable de lui faire du mal et de la venger. 22 Janvier 1589 : Je me suis éloigné du groupe un peu de trop, je suis tout à fait seul maintenant. Je sais quel monstre est capable d’avoir tué ma mère ! Il s’agit d’une drôle de plante avec des dents très pointues et de couleur rouge à pois blancs. J’ai commencé à me faire une arme pour la tuer. Je te promets, où que tu sois, que je vais venger maman, papa !
-Donc, ils ont fait des rencontres tragiques avec des plantes piranha, je suppose, dit Mario.
-Je n’ai pas tout à fait fini, jeune impertinent !
-Désolé professeur...
-Je reprends donc : 23 Janvier 1589 : Je pense que c’est la fin de ma vie, mon arme a été inefficace contre ce monstre. De plus, d’autres monstres on fait leur apparitions : Des petits êtres sans bras ni mains mais à l’air très méchant. J’en ai peur de dormir mais je suis fatigué de ce voyage... Adieu papa, j’espère que tu auras eu plus de chance que nous là où tu es allé. Cela finit là, termina prof.
-Donc, en résumé, nous avons le journal d’un gosse d’une autre planète qui, via un téléporteur, serait arrivé jusqu’aux sous-sols du royaume avant de mourir, demanda Mario ?
-C’est à peu près ça, en fait, ce sur quoi il était tombé étaient bien des plantes piranha mais pas des goombas, expliqua le professeur.
-Il s’agit en fait de Noomza, une très ancienne sous évolution des goombas vivant, selon les experts archéologues, auraient vécus entre 1520 et 1600, continua Goombella. Il paraît qu’ils étaient carnivores et mêmes cannibales dans l’âme. Heureusement, cette époque est passée depuis plus de quatre siècles... BRR, j’en frissonne rien que d’imaginer à quoi on devait ressembler...
-Je n’ai pas encore compris à cent pourcents pourquoi vous nous avez appelez, dit Luigi, convaincu qu’il aurait dû rester sur l’île Delfino.
-C’est très simple cher ami, j’aimerais que vous visitiez cette planète et ses portails de plus près.
-Mais, professeur, comment allons nous pouvoir protéger la princesse d’une attaque de Bowser ?
-Ne vous inquiétez pas Mario, Je suis sûr que l’on saura s’occuper de Bowser même si il n’a pas l’air de vouloir revenir, dit Goombella ... »
Quelque part, Entre les volcans et les précipices...
« -Maudits plombiers, j’en ai marre, pourquoi ce sont toujours eux qui gagnent... Je n’ai pas envie de subir encore des centaines de défaites mais le pire, c’est qu’ils gagnent partout. Aussi bien aux karts, qu’au baseball, qu’au basket-ball et j’en passe... J’en ai absolument marre ! Je crois que je vais rester au lit bien longtemps à ruminer mon trop grand taux de défaites contres ces maudits plombiers de malheurs. Je les hais, je les hais, je les hais ! »
Pour suivre normalement le cours de cette histoire, retournons voir du coté de nos amis.
« -Mais professeur, vous ne pouvez pas nous choisir nous, continua Luigi, Nous sommes plus qu’indispensables aux yeux de la population et puis, Bowser n’est pas le seul, il se peut toujours que Wart vienne à l’attaque du royaume champignon après sa conquête ratée du monde de Subcon.
-Luigi, parfois je trouve que tu es un vrai génie, mais un génie à plumes et à bec... Tu es pire qu’une vraie poule mouillée... Enfin bref, moi j’accepte, cher professeur !
-Oh non, Mario, s’il te plait...
-Luigi, que tu le veuilles ou non, nous partons vers de nouvelles aventures !
-Bon, d’accord, tu as gagné frérot. Je pars préparer les valises, dit Luigi, avec une grande tristesse... »