1993.
A l'époque, les shoot'em'ups nous avaient tous pratiquement envahis : comme par exemple sur NES avec les premiers Shoots avec Gradius ou Xevious qui remontent de la fin de l'âge d'or du 8-bit, c'est-à-dire à la fin des années 80, puis aussi au début des années 90, où nous retiendrons les Alestes (MUSHA sur Megadrive en 1990 ou le Super sur SNES en 1992) et les R-Types.
Ces genres de jeux ont le plus souvent été fabriqué par des firmes nippones qui ne valaient pas grand chose à l'époque comme Compile ou encore IREM, ici, dans le jeu auquel je vais vous présenter, c'est aussi dans une boîte japonaise qu'il a été fait, en l'occurrence Konami.
Ce jeu a été connu et est toujours connu comme le grand jeu rival, opposé à Super Aleste, considéré par moi-même comme le plus grand des nec plus ultra des shoots (jeu auquel j'ai déjà fait une review pour vous) car il était issu d'une très belle innovation qu'on appelait le Mode 7 (les connaisseurs de Starwing vous le diront). Et ce jeu n'est rien d'autre qu'Axelay.
Au tout début du jeu, après l'apparition de l'insigne de Konami, nous remarquons ce médaillon de famille. C'est de là où toute l'histoire commence.
A travers de superbes images en mouvement, nous découvrons sans plus tarder la situation dans le jeu une fois que nous commençons.
Un jour, le système solaire d'Illis, un univers assez proche du notre fut attaqué et envahi par des très méchants extra-terrestres. Cette fois-ci, l'indestructible défense alien se dispute avec les humains du destin de notre univers.
Alors que les humains se font battre à plate couture, un seul vaisseau réussit à survivre malgré les assauts tenaces menés par le 3ème type. Et ce vaisseau se nomme Axelay.
Donc en gros, vous êtes le seul humain qui a survécu contre tous les combattants aliens, et vous devrez restaurer la paix dans l'Univers tout seul, enfin, que dis-je ? Tout seul. Non, vous avez aussi des armes pour terrasser l'ennemi, mais je vous en dirai plus plus bas.
Nous voyons donc après le briefing le vaisseau sillonnant les vastes nuages de notre atmosphère puis piquer un turbo (ce mouvement me rappelle fortement le début de Super R-Type, en passant).
Une histoire sublimement menée par des images de très bonne qualité.
Les graphismes sont quant à eux de très bonne facture hein, on ne s'attend pas à quelque chose du genre Yoshi's Safari, pourtant cela vient de la même année.
Je trouve les graphismes assez réalistes, le vaisseau est très bien sprité, on voit tout de suite ses caractéristiques particulières que l'on voyait sur la jaquette. Les ennemis ne sont pas mauvais non plus, quoique je préfère plus ceux de Super Aleste ou de MUSHA.
J'aime surtout le look des vaisseaux au début du Stage 6, ils sont faits par le plus grand des détails, c'est surtout vers la fin du jeu qu'on remarque des ennemis de mieux en mieux réalisés (en prenant exemple sur un Pingouin kangourou qui tire des lasers dans le niveau 6 et les sortes de chamanes dans le niveau 3, je n'oserai pas dire que ces derniers sont mieux faits).
Donc bref, de même que les effets sont particulièrement bien soignés puis les décors sont vraiment détaillés au maximum.
C'est fait avec un très grand soin de la part de Konami, sérieusement, ce n'est pas dans cette catégorie où je vais critiquer le plus.
Voici la partie la plus chiante du niveau 3 : les chamanes qui vous envoient des boules de feu vertes qui ne cessent de bouger, c'est assez rare que l'on s'en sort avec toutes ses armes. Ou alors faut avoir un réflexe de serpent.
Côté gameplay, et bien tous les shoots sont connus pour leur gameplay qui est presque tel que nous ne pouvons pas les clôturer.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a beaucoup de fonctionnalités et on a diverses choses à faire dans ce jeu. Par exemple, lors de la sélection d'armes qui apparait avant chaque Stage, une arme se débloque en fonction où vous êtes arrivés dans le jeu (par exemple, vous gagnerez en tous 2 armes si vous arrivez au Stage 4, et 3 au Stage 5). La sélection d'armes se fait également en trois catégories : le "Pod" (qui correspond au tir classique, très simple qui consiste à tirer droit devant soi, qui est souvent bourrin mais assez handicapant au niveau de la précision par sa portée de tir), le "Side" (qui correspond à des armes un peu plus techniques, moins dévastatrices que les Pods mais qui permet de toucher dans n'importe quel angle) puis le "Bay" (qui correspond aux missiles du jeu, il y a des missiles qui foncent droit devant, d'autres qui vont plus solliciter le sol ou ce qui se trouve en-dessous du vaisseau : vous n'aurez pas durant le jeu des missiles qui vont vers la partie supérieure de l'écran).
Je peux aussi vous dire que dans un stage particulier, vous pourrez vous en sortir bien plus facilement avec une arme bien spécifique que sans elle, sinon vous allez de quoi en chier.
La maniabilité du vaisseau peut paraître capricieuse comme celle du vaisseau de Super R-Type, mais bien heureusement, on peut changer les options de vitesse dans le Mode Option qui est disponible à l'Écran Titre.
En parlant d'options, les touches correspondantes à chaque fonction du vaisseau (en l'occurrence la touche de tir, de missile et de switch) sont configurables selon vos besoins, le jeu peut avoir une difficulté modifiée en Easy, Normal et Hard (la seule chose que je trouve de changée entre ces trois difficultés étant le nombre de credits disponibles pour terminer le jeu : 7 pour le Mode Facile, 5 pour le Normal et 3 pour le Difficile), mais en plus, vous pouvez régler la luminosité de l'écran, détail assez original de la part de Konami mais qui peut toujours servir si vous jouez en milieu assez handicapant comme dans un endroit avec trop de lumière ou trop sombre (comme pendant la nuit par exemple) pour ne pas éclater vos canaux oculaires.
Quant aux Boss, ils ont tous un point faible, ce dernier est certes assez facile à trouver, mais leur technique de combat sont assez poussées et certaines de leurs attaques peuvent le protéger pendant un bref instant, donc n'hésitez pas à y mettre du timing des fois.
Dans ce genre de situation, la première arme du "Side" est très efficace.
Généralement, au fil du jeu, on entend de très bons sons.
Certaines musiques sont vraiment significatives dans chaque stage et collent vraiment très bien (par exemple le début de l'aventure se ressent parfaitement dans le Stage 1 avec une musique très énergique ou encore une musique très calme et reposante pour le Stage 4, où le vaisseau se fraie un chemin entre une grotte inondée par une gigantesque mare).
Oui, donc les musiques sont vraiment de très bonne qualité, les bruitages ne sont pas vraiment mal.
Le seul problème du côté musique, c'est celle du Stage 3, je ne sais pas, on dirait que les musiciens ont descendu une belle bouteille de saké cul-sec, mais c'est n'est pas en rien qu'elle colle pourtant avec l'univers assez étonnant du niveau.
Le Stage 5 nous paraît très dangereux rien qu'en analysant sa musique, qui nous peut paraître apocalyptique et qui informe de notre destinée héroïque.
Le géant de lave n'est pas le boss final du jeu, comme on pourrait croire en voyant la jaquette. Il est le boss de l'avant-dernier stage.
Axelay s'étend sur six niveau, ce qui correspond à la moitié de la durée de vie de Super Aleste.
En sachant qu'un niveau se fait comme sur Super R-Type, c'est-à-dire qu'un stage réussi se met environ cinq minutes maximum à se terminer.
Le jeu est assez difficile (je n'ai jamais battu le boss final mais je me suis déjà rendu chez lui) et donc le jeu peut durer plus longtemps. Plus le nombre de credits évalués à partir de la difficulté ajustée depuis le début du jeu, on peut cependant finir le jeu sans encombres si on le connait assez et si on a pris une difficulté minime si on meurt souvent.
Il est également très facile de se planter dans le Stage 1 lorsqu'on commence le jeu sans savoir les moindres astuces.
Mais le jeu devient un peu plus gérable comme des armes de plus en plus pratiques se débloquent au fur à mesure du nombre de stage auquel nous arrivons. Je pourrais dire que l'on peut finir Axelay en environ 30-40 minutes, voire même trois quarts d'heure si l'on meurt assez rapidement.
Dans le dernier niveau, vous devriez en découdre avec les vaisseaux puis les ennemis qui ne cherchent qu'à vous réduire en pièces.
Scénario & Principe : 7/10.
Le coup des envahisseurs est très vieux, même en 1993. Mais si l'on est seul à se battre contre tous, on peut avoir l'aspect SURVIVOR en nous et on peut se prendre comme un héros qui est le seul à sauver l'Univers.
Graphismes : 9/10.
Les Graphismes sont l'un des points forts qu'Axelay dispose. En effet, ils sont vraiment d'une telle qualité qu'elle peut facilement rivaliser voire même passer la concurrence pourtant dure de Super Aleste.
Gameplay : 8.5/10.
Le Gameplay est incroyablement varié et puissant, trois catégories d'armes que l'on peut switcher, un possibilité de choisir ses armes et beaucoup d'autres paramètres pour avoir votre expérience de jeu optimale.
Bande Son : 9/10.
Les musiques collent vraiment avec les stages, et sont vraiment d'une très bonne qualité.
Durée de vie : 7.5/10.
Le jeu est très difficile, mais le nombre de credits disponibles selon la difficulté choisie peut en faire un contre. L'enchaînement des niveaux se fait très rapidement et le jeu, une fois fini, peut palier environ 40 minutes d'ennui.
NOTE FINALE : 17/20.
Axelay est un très bon shoot à ne pas négliger. Mais selon moi, il a toutes ses chances de prendre son duel face à Super Aleste qui me semble être le must du shoot'em'ups des années 90.
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